Points forts, points faibles…

Bonjour !

Je vous propose aujourd’hui de parler de vos points forts et de vos points faibles, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les mettre à plat vous permettra d’avoir une meilleure connaissance de vous-même, ce qui est une des clés essentielles pour une bonne estime de soi, ensuite si vous voulez réussir, vous devez vous appuyer sur vos points forts et non pas essayer de gérer vos points faibles.
Un petit exemple pour illustrer mon propos. Jérémy a un entretien d’embauche dans une société de publicité pour un poste de graphiste, c’est sa grande passion. Toutefois, il est très timide de nature et redoute toujours ce genre d’exercice. Il arrive à l’entretien avec l’envie de travailler dans cette société, a déjà prévu de montrer ces différents supports de communication qu’il a réalisé auparavant et qu’il affecte particulièrement. Il va pouvoir exposer sa façon de travailler, de créer une identité visuelle à une société cliente etc… Tout cela le stimule et il communique sa passion lors de l’entretien qui se déroule parfaitement. Il a su s’appuyer sur ses points forts !
Malheureusement, Caroline n’a pas eu la même chance ( ou plutôt, ne s’est pas donné la même chance ! ). Elle aussi , plutôt timide, a tenté autant que possible de donner l’image de quelqu’un de sûre d’elle, essayé de paraître à l’aise et donner la bonne réponse aux questions… Bel effort, certes … reconnu par les interlocuteurs d’ailleurs, mais ce n’est pas ce qu’ils cherchent ! Elle en a pourtant de beaux points forts, mais ils n’auront pas eu la chance de les découvrir, dommage…
Ça paraît tellement évident me direz-vous, mais combien de fois avons-nous tous été dans ce genre de cas de figure ? L’un ou l’autre d’ailleurs. Alors, forts de ces apprentissages, nous avons de bons éléments en main pour aborder les futurs défis, non ?

La première chose à faire est de repérer vos talents (au moins 5). Pour les définir un peu plus précisémment, disons que cela peut être :
-un savoir, en terme de connaissance
-un savoir-faire, plutôt technique
-un savoir-être : un « don », un trait de personnalité naturel.

C’est de manière générale quelque chose que vous faites facilement, avec plaisir et succès. C’est source d’énergie, de motivation.
Cherchez dans les domaines où vous êtes excellent, les qualités que tous vous reconnaissent, ce qui vous passionne, ce pourquoi vous étiez connu enfant, les domaines où votre apprentissage est rapide…

Identifiez ensuite vos points faibles, que j’aime plutôt appeler points d’amélioration ! (Ce sont les meilleurs indicateurs des points à travailler pour évoluer !). Ils sont de même nature que les point forts : savoir, savoir-faire et savoir-être.
Nous en avons tous, et sauf si nous passons notre temps à essayer de les gérer, personne n’y fait particulièrement attention ! Vraiment, posez-vous la question des points faibles que vous notez chez les autre. A quoi les remarquez-vous ? Comme on le dit souvent, si ce n’est pas un problème pour toi, ça n’en sera pas un pour les autres.

Pour les points faibles liés à un manque de savoir ou de savoir-faire, c’est extrêmement simple, apprenez! si vraiment cela vous limite dans votre vie, apprenez. Si vous avez une croyance limitante sur le fait d’apprendre, ça se travaille aussi . On peut toujours apprendre, à n’importe quel âge, et c’est plutôt bon pour le cerveau d’ailleurs !

Si un point faible concerne un savoir-être, le travail devra être plus profond, cela peut se faire en coaching. Dans l’immédiat, envisagez comment vous pouvez vous améliorer un petit peu pour commencer, cherchez dans vos points forts celui ou ceux qui peuvent vous aider à pallier, trouvez une personne extérieure sur qui vous appuyer, déléguez… et surtout, arrêtez d’essayer de gérer ce point faible et focalisez-vous sur le point fort utile dans ce contexte.

Le bilan est fait ? Alors mettez en pratique :

Définissez vos objectifs pour l’année à venir. Prenez vos 5 talents les plus importants et envisagez comment vos allez les mobiliser pour atteindre vos objectifs. Identifiez ensuite les points faibles qui pourraient interférer et imaginez comment les résoudre, les contourner, anticiper, déléguer, contrebalancer… de manière à ne plus avoir à les « gérer ».

Ainsi, vous mettez les meilleures chances de votre côté et votre motivation n’en sera que plus grande.

A bientôt !

Aucun texte alternatif disponible.

Domaines de vie

Bonjour !
Je vais vous présenter aujourd’hui un outil issu du coaching : les domaines de vie, appelé aussi : roue de la vie.
Il s’agit d’une sorte de bilan, photo instantanée de ce que vous vivez en ce moment, afin d’évaluer là où vous pouvez agir pour progresser dans votre vie.
Le modèle que je vous propose comporte 5 domaines : Famille, Couple, Personnel, Professionnel et Social. Sachez que vous pouvez ajouter jusqu’à trois autres domaines si ils vous semblent essentiels et que la roue ne vous semble pas complète.

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(Illustrations: créathéo).

Objections

Bonjour !

Je voudrais aujourd’hui aborder la question du sabotage, ou si vous préférez ce qui fait que malgré une envie, une volonté, voire un besoin, on ne fait pas ce qu’il faut pour avancer vers un objectif.

Comme nous l’avons déjà abordé précédemment, il y a la question de l’écologie qu’il faut prendre en compte (avons-nous un avantage à rester dans le problème), peut-être une croyance limitante (qui peut être le résultat d’une expérience passée) qui a besoin d’évoluer…

Dans tous les cas, cela signifie qu’une partie de nous (ou plusieurs) manifeste une objection envers l’objectif que nous avons définit, et cela bloque le système. Tant que ces questions ne seront pas résolues, il n’y aura pas de progrès possible, et même si on arrive parfois à contourner un peu le problème, cela finit toujours par se représenter à un moment ou à un autre.

Je vous propose donc 11 procédures destinées à apporter des éléments de réponse à ces objections (même si elles ne sont pas conscientes) et débloquer votre système !
Ce n’est pas tant la « réponse » que vous allez trouver qui compte que ce que génère inconsciemment votre réflexion.

1- La première chose à faire, comme toujours, est de prendre en compte ce « message », écouter ce qu’il y a derrière, en quoi c’est important pour vous aujourd’hui de ne pas réaliser cet objectif ? Qu’est-ce que cela permet ? Une fois identifié cette « fonction utile » ou la valeur importante , trouvez comment vous allez la préserver tout en réalisant votre objectif.

Exemple : J’ai des affaires administratives à régler et je n’arrive pas à m’y mettre. Fonction utile, mon confort est important et je trouve ça très pénible.
Paradoxalement, le fait de reporter me met dans un inconfort grandissant jusqu’au moment où je règle tout pour enfin me sentir mieux. Planifier de petites tâches régulières et courtes me permettrai de garder mon confort sur la durée et de ne plus en faire un problème.

2- Redéfinissez la signification : observez si il y a une présupposition ( si je fais ça, il va se passer ça ; si c’est comme ça, ça veut dire que je suis.. ; en bref une croyance de structure A=B). Demandez-vous : comment le savez-vous ? En quoi le fait que « A » prouve que « B ». Trouvez une autre équivalence possible de type A=C.

Exemple : Si je fais des tâches administratives, je perds mon temps (A=B). C’est vrai parce que j’ai mille autres choses beaucoup plus intéressantes à faire. Toutefois, c ‘est vrai aussi que régler les choses au fur et à mesure permet de ne pas compliquer la situation et ne pas compliquer les démarches, cela permet aussi de ne pas être interrompu en urgence alors que je suis occupé à autre chose de plus important à mes yeux (A=C).

3-Comment sais-tu que c’est vrai. De manière très concrète et factuelle, qu’est-ce qui te permet de le croire ?

Exemple : Factuellement, je vois la pile de courrier sur le bureau. Je n’ai pas envie de traiter tout ça. Je reporte le plus possible, même si cela me pollue un coin de l’esprit. Ça me pompe de l’énergie.

4- Les objections sont souvent basées sur des généralisations. Trouvez des contre-exemples afin d’apporter un peu de souplesse.

Exemple : En regardant bien, il y a certaines tâches que je peux faire sans gros effort. Je sais aussi que je suis capable de planifier ce que j’ai à faire en général, ce qui rend les tâches moins lourdes et moins pénibles. Je ne me pose pas de questions, je le fais.

5-redéfinissez le but avant de savoir quel moyen utiliser.

Quel votre but ? Et je dirais même : quel est le but du but ? En quoi c’est important d’atteindre cet objectif ? Qu’est-ce que cela va permettre d’important pour vous ?

Exemple : La question n’est pas tellement de savoir si j’ai envie de traiter de l’administratif, la question est de savoir si je veux vivre bien cette tâche incontournable, être tranquille de savoir que c’est fait

6- On peut ensuite hiérarchiser les critères ou les valeurs, ce que vous cherchez à satisfaire.
Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ?

Exemple : c’est quoi le plus important pour moi , repousser cette tâche, en la gardant dans un coin de l’esprit et en sachant que cela devra être fait plus tard, accéder à un bien-être en sachant que ce qui doit être fait est fait ?

7- Enoncez les conséquences à continuer à avoir ce comportement.

Exemple : Je vais finir par avoir des ennuis et me retrouver avec trop de dossiers à régler à la fois.

8- Relativisez en considérant qu’il s’agit de votre vision du monde et qu’il existe bien d’autres façon de voir cette situation.

Exemple : C’est vrai que j’en fais toute une histoire mais j’ai mon amie Lydia pour qui c’est un vrai plaisir que de tenir tout à jour avec efficacité, elle aime ça car c’est tout à fait son domaine, elle aime tout organiser, planifier.

9- Appliquez l’affirmation du départ à elle-même .

Exemple : Quand je fais de l’administratif, je perds mon temps. C’est quelque part perdre son temps que de ne pas regler l’admistratif car cela prend plus de temps à l’arrivée pour tout régler.

10-Utiliser l’effet zoom. Le fait de changer la taille du cadre change le sens de la situation.

Exemple : Que se passerait-il si toutes les personnes qui travaillent dans l’administratif agissaient comme moi ?

11-resserrer le champ du problème :

Exemple : concrètement, à quel durée précise se résume le traitement de ces dossiers pour que cela soit fait tranquillement en temps et en heure ?

Ce « balayage » de différents points de vue vont vous permettre de mettre à jour des éléments réponses aux objections possibles. Votre inconscient se chargera d’en faire ce qui est bon pour vous…

C’est une gymnastique mentale qui peut ne pas sembler évidente au départ, mais plus vous la pratiquerez et plus vous deviendrez souple. La capacité à varier ses points de vue est un élément essentiel dans la résolution des problèmes.

Alors, bonne gymnastique mentale !

A bientôt !

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Automodélisation

Bonjour !
C’est parti pour l’exercice d’auto modélisation :

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(Illustrations: créathéo).

La modélisation

Bonjour !

Nous allons aujourd’hui aborder l’origine même de la PNL : la modélisation.

Il s’agit de l’analyse des processus mentaux en œuvre dans une situation. Il n’y a pas en soi de processus bon ou mauvais, il n’y a que des processus adaptés au contexte ou non.
Par exemple : Vous êtes musicien, vous connaissez parfaitement une œuvre et vous la maîtrisez totalement. Tout se passe très bien à la maison, et pourtant, dès qu’une personne vous écoute, vous devenez nerveux et vous n’arrivez plus à restituer ce dont vous êtes capable. Ceci est transposable à n’importe quelle autre performance d’ailleurs… Pourtant, il s’agit bien en pratique de jouer de votre instrument dans les deux cas, non ? Certes, l’enjeu n’est pas le même et c’est ce qui perturbe votre processus. Pour quelle raison ? La présence de l’autre fait que vous mettez en jeu d’autres métaprogrammes qui, même si ils sont à priori pour vous les meilleurs à ce moment-là, peuvent, et c’est le cas ici, vous priver l’accès à ceux qui sont efficaces pour jouer de votre instrument dans le contexte « jouer tout seul ». Et manque de chance, ceux qui sont alors actifs sont carrément limitants pour le côté « performance » ! C’est comme si vous ne saviez plus comment faire, les métaprogrammes du contexte « jouer tout seul » ont tout bonnement disparu… La bonne nouvelle, c’est qu’ils sont toujours là, mais inactifs, comme dissimulés derrière l’écran de ceux qui sont cours.
Et la difficulté est souvent qu’on ne sait pas comment faire pour travailler ça car ce n’est qu’en situation qu’on y est confronté ! De quoi devenir chèvre !
Face à ce genre de problème, les personnes mettent souvent en place la méthode de la répétition : multiplier le contexte « difficile » pour faire des réglages, essayer des choses, etc… avec tout de même le risque, si ça se passe mal de renforcer une croyance négative ou porter atteinte à l’estime de soi. Mais avec de la volonté, on finit parfois par y arriver.
En coaching, on va retravailler les croyances (Cf. la publication sur les croyances), la confiance en soi , éventuellement recadrer une expérience malheureuse et d’autres éléments qui peuvent varier au cas par cas, mais aussi travailler sur les métaprogrammes. Ce travail va consister à vous reconnecter à ceux qui ont mystérieusement disparus…
Je ne vais pas vous faire un cours sur les métaprogrammes (c’est assez complexe et serait un peu long ), mais vous pouvez tout à fait identifier quelques éléments significatifs (sortes de « paquets » de métaprogrammes) qui vont vous aider à transférer dans le contexte difficile ceux qui sont aidants. Je vous proposerai donc dès demain un petit exercice très efficace et finalement très simple d’automodélisation . C’est moins détaillé qu’avec un coach qui va « décortiquer » tout en détail mais cela peut déjà être redoutablement efficace !
En attendant, si l’expérience vous intéresse, vous pouvez en profiter pour identifier un contexte dans lequel vous êtes limité ainsi que le contexte ressource que vous allez modéliser.

A demain !

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