Les 7 Pilliers : 7-Rendre le présent parfait

Bonjour,

7ème et dernier pilier aujourd’hui : Rendre le présent parfait.
Je vous ai déjà parlé de notre processus de perception du monde et de tous les filtres qui interviennent et qui nous permettent d’évaluer une situation. Dans l’idée de « rendre le présent parfait », il y a l’idée qu’ indépendamment des faits, il vous appartient de reconnaître ou d’omettre certains éléments présents dans une situation. C’est une sélection généralement inconsciente qui conditionne néanmoins la manière dont vous la vivez. D’ailleurs, un moyen simple d’en prendre conscience est d’observer comment deux personnes peuvent vivre totalement différemment le même moment.

Cela résulte du tri qui est effectué et cela, vous avez un pouvoir dessus. Alors, comment faire pour accéder à ce pouvoir si vous l’avez un peu perdu, mis de côté ou tout simplement pas encore découvert ?

Notez en fin de journée :
-Quelles ont été vos réussites aujourd’hui ?
-Qu’est-ce qui vous a rendu heureux aujourd’hui ?

Appliquez-vous à identifier au moins 3 éléments par jour (ils doivent être contextualisés, c’est le moment précis où vous avez ressenti , cette satisfaction, ce plaisir : « j’ai terminé ce dossier important et j’ai eu de la satisfaction au moment où j’ai pu le remettre à mon patron qui l’attendait» ; « J’ai passé un bon moment à la pause déjeuner avec mon meilleur ami, nous avons parlé de notre passion commune pour le cinéma » par exemple, et pas seulement « Je suis heureuse d’avoir François comme ami », « je suis content d’avoir fait ma journée de travail » qui sont des généralités. vous voyez ce que je veux dire ?).

L’avantage de cette démarche est aussi que comme vous savez que vous allez devoir vous prêter à cet exercice le soir, vous allez être déjà plus attentif et ouvert à ces moment-là pour les retenir (et oui, cela vous évitera de vous creuser la tête pendant une heure pour essayer de retrouver quelque chose !). Et c’est bien ça le but de cette démarche au final, développer votre capacité à identifier, retenir, vivre pleinement ces moments , jusqu’au jour où c’est acquis dans votre mode de fonctionnement (vous devenez alors inconsciemment compétent, on y reviendra) et vous n’avez plus besoin de noter quoi que ce soit, cela fait partie de vos filtres et ça fait du bien !

Voilà pour les 7 piliers de vie, prenez le temps de les vérifier de temps à autre. C’est une véritable source d’évolution et de bien-être, c’est la base solide d’un développement personnel , ce sont les fondations sur lesquelles vous bâtissez votre bonheur.

Belle journée à vous !

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Les 7 piliers : 6-Le réseau relationnel

Bonjour !

Avant dernier pilier aujourd’hui : Vérifier son réseau relationnel.

Votre réseau relationnel comporte plusieurs cercles : le premier est composé du noyaux familial, c’est à dire des personnes avec qui vous partagez votre quotidien ; le second est composé de la famille et des personnes très proches ; le troisième est composé de vos amis (véritables) et enfin le quatrième est composé de vos connaissances, relations professionnelles etc…

On considère qu’un réseau relationnel solide repose environ sur une douzaine de personnes sur lesquelles vous savez que vous pouvez compter, qui sont, ou peuvent être un soutien pour vous en cas de difficulté (quel que soit le cercle auquel ils appartiennent).

Vous pouvez les identifier ? Combien ?

Pas de panique si vous n’arrivez pas aux alentours de douze, et même si vous êtes en-deçà de 5 !
Ces personnes sont souvent présentes sans qu’on les identifie clairement, alors à vous de les reconnaître. Je suis certaine qu’en cherchant un peu vous en avez déjà trouvé d’autres auxquelles vous n’aviez pas pensé au premier abord, non ?

Ensuite commence l’inspection de votre réseau relationnel :

-Commencez par identifier dans votre entourage (qu’il soit proche ou non) les personnes qui vous « font du bien » dans le sens qui vous stimulent, vous donnent de l’énergie, vous font simplement sentir bien, vous rendent positif …

-De la même manière, identifiez les personnes qui vous pompent de l’énergie, vous tirent vers le bas, vous polluent l’esprit , vous font réagir négativement. Soyons clair, cela ne veut pas dire qu’elle « soient » négatives en soi ou qu’elles cherchent délibérément à faire du mal, cela veut dire que pour vous, le contact avec ce genre de personne est toxique. C’est tout, mais c’est bon à savoir !

A partir de ce constat, commencez à envisager comment vous allez vous y prendre pour passer de plus en plus de temps avec les personnes qui vous correspondent, et à l’inverse comment vous pouvez limiter au stricte nécessaire les contacts avec les personnes qui ne vous réussissent pas.

C’est extrêmement simple comme démarche mais redoutablement efficace pour accéder à une qualité de vie supérieure.
Cela permet de préserver votre intégrité, respecter vos valeurs, et aussi poser vos limites. Choisir en conscience qui entre réellement dans votre vie ou pas, sans jugement sur l’autre mais en conscience de ce qui est bon pour vous ou pas.
Je vous laisse à cette réflexion…

A demain pour le dernier pillier…

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Les 7 piliers : 5-Les limites

Bonjour !

Hier était une journée « légère » en terme de pratique, j’espère que cela vous a laissé le temps de définir votre échelle de valeurs ? Sinon, il en est encore temps…
Vous allez comprendre pourquoi j’insiste à nouveau là-dessus aujourd’hui . Nous allons maintenant aborder le 5ème pilier qui est « poser des limites claires ». Quoi de plus indispensable en effet que de connaître ses valeurs essentielles pour pouvoir savoir quelles sont vos limites ! La connaissance de vos besoins entre elle aussi en jeu.

Alors, définissons ce que l’on entend par limites…
Il ne s’agit pas de se barricader derrière des règles immuables, de devenir rigide, loin de là (n’oubliez pas le positivisme…). Il s’agit de définir clairement ce que vous acceptez et ce que vous n’acceptez pas ,à quoi vous dites « oui » et à quoi vous dites « non » et d’être capable de déceler et de formuler sereinement aux autres quand ces limites sont atteintes. Soit dit en passant, il est bon aussi de savoir déceler quand vous atteignez celles des autres ! Généralement d’ailleurs, lorsqu’il commence à avoir « affrontement » entre deux personnes, il s’agit le plus souvent de l’affrontement de deux valeurs différentes qui se manifestent lors de l’interprétation différente d’un même événement. Il y a incompréhension, qui tourne en jugement etc… La formulation par l’un et l’autre de ce qui ne lui convient pas dans cette situation et de ce que ça signifie pour lui suffit généralement à désamorcer le conflit et à trouver une issue satisfaisante pour chacun.

Comme on dit : « mieux vaut se définir que se défendre », c’est aussi la base même de relations saines. Bien souvent, vous acceptez que vos limites soient empiétées parce que vous voulez être gentil, ou parce que vous avez peur de la réaction de l’autre… et ensuite ? Vous vous sentez mal et finissez par en vouloir à cette personne avec l’impression qu’on vous a imposé cela. Ça vous dit quelque chose ? Alors, comme le dit si bien Thomas d’Ansembourg « Cessez d’être ‘gentil’, soyez vrai », et vous et vos relations ne s’en porteront que mieux, et ça vous permettra de nourrir le premier pilier :l’intégrité.

Pour faire cette mise au clair de vos limites, je vous propose de reprendre votre échelle de valeurs.

-Prenez votre valeur la plus haute. Retrouvez dans votre vie une expérience au cours de laquelle cette valeur a été bafouée. Que s’est-il passé précisément, à quel moment cela a-t’ il commencé ? Qu’est-ce que vous auriez pu faire pour poser votre limite à temps ?

(Petite précision, (on revient à un peu de CNV : communication non-violente), quand vous communiquez au sujet de vos limites, veillez à parler de vous «je… (ressens), j’ai besoin de … », ne projetez pas un jugement sur l’autre sous peine de représailles !)

-Maintenant, que décidez-vous de faire pour ne plus jamais vous trouver dans ce genre de situation ?

Faites ce travail pour chacune de vos valeurs.

Pour ce qui est de vos besoins, et là je parle d’autant plus à ceux qui ont tendance à faire passer les autres avant eux-même, prenez le temps de vérifier que vous prenez bien en compte vos besoins quand vous prenez une décision, notamment lorsque l’on vous sollicite. Ça ne veut pas dire que vous direz non, ou que vous devez être égoïste, cela veut dire que vous pourrez le faire, ou pas selon votre choix mais dans tous les cas, dans de bonnes conditions pour vous et pour les autres, et vous en assumerez personnellement le choix. Cela vous évitera de vous retrouver dans une situation de déception et d’éprouver de la rancoeur. En faire au-delà de ses limites génère souvent inconsciemment des attentes envers l’autre qui ne sont pas plus saines que de dépasser ses propres limites. En bref, c’est le meilleur moyen de commencer à pourrir des relations ! Cela finit souvent d’un côté ou de l’autre par des dialogues du style « après tout ce que j’ai fait pour toi ! » ; ou une pression du genre « tu me dois bien ça »…
Prenez donc en compte vos besoins essentiels et apprenez à respectez vos limites.

À bientôt pour la suite…

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Les 7 piliers : 4-Le positivisme

Bonjour !

Aujourd’hui, nous allons parler de « positivisme ».
Si nous nous référons au système philosophique d’Auguste Comte, le positivisme repose sur deux affirmations : « Nous ne pouvons pas atteindre les choses en elles-mêmes » ; « c’est sur les phénomènes que nous pouvons porter des jugements ».
En pratique, cela revient à être inconditionnellement positif et constructif. Je m’explique .
Lorsque vous vivez une situation difficile, compliquée, confrontante etc… vous mettez en œuvre tout un ensemble processus internes complexes destinés à vous permettre de retrouver votre état « normal » de bien-être, votre équilibre (oui, je sais, les chemins que nous empruntons sont parfois surprenants, déconcertants même ! Et pourtant, c’est bien le but. Même la dépression). La première chose à faire est de prendre conscience des émotions présentes sans vouloir les étouffer à tout prix (on reparlera prochainement des émotions). Ensuite, comme nous l’avons vu il y a quelque temps , le fait de porter un jugement sur une situation s’accompagne souvent de croyances qui vous enferme parfois sur un blocage, alors que dans le positivisme vous laissez la porte ouverte à d’autres apprentissages sans pour autant nier la situation. Il ne s’agit pas de faire comme si vous n’étiez pas affecté mais d’orienter votre attention sur ce qu’il y a à apprendre ici, et en quoi cela peut vous permettre de grandir. Vous défocalisez du « problème » et du coup, vous en « faites » déjà moins un problème, à terme cela peu même devenir un appui pour progresser. Petite parenthèse, ce passage déterminant se retrouve dans la carrière de la plupart des plus grands sportifs : la manière dont ils ont transcendé une grande difficulté à un moment donné leur a permis ensuite d’accéder à un autre niveau bien supérieur. Si on fait un parallèle avec les arts martiaux, cela revient à prendre l’énergie présente et la réorienter. Quand vous vous trouvez en difficulté, c’est votre capacité à reconnaître ce que vous faites de bien (et même si cela paraît dérisoire, c’est le point de départ) et comment vous pouvez l’améliorer plutôt que de vous enfoncer vous-même.
Une petite histoire pour illustrer ce propos :
« Il y a bien longtemps se trouvait un fermier qui n’avait qu’un seul fils avec qui il travaillait dans sa ferme. Les travail était difficile mais il vivaient heureux et subvenaient convenablement à leurs besoins. Un jour, le fils eut un accident et se retrouva immobilisé pour un long moment. Tous les gens du village s ‘appitoyèrent sur le sort du pauvre fermier, disant qu’il ne pourrait jamais s’en sortir, que le malheur s’abattait sur sa famille… « peut-être… répondit simplement le fermier », se remettant au travail , partageant les tâches essentielles différemment, réflechissant à celles qu’il pouvait encore lui confier. Quelques temps plus tard, la guerre fut déclarée tous les jeunes du village
se trouvèrent enrolés au grand désespoir de leurs familles. « Quelle chance a eu le fermier, dirent les villageois. Son fils encore convalescent n’a pas pu partir et il a bien de la chance de l’avoir encore à ses côtés ». « peut-être… répondit le fermier ». La vie à la ferme se continua donc paisiblement, il découvrit peu à peu comment simpifier, optimiser ses tâches, s’améliorer, développa même de nouveaux outils dont la vente lui rapporta un supplément appréciable. Si bien qu’arriva un jour où son fils rétablit décida de se marier et de partir de la ferme. Il le bénit alors pour l’homme qu’il était devenu, fier de le voir faire sa vie. Les villageois lui dirent « mais ce n’est pas trop dur de te séparer de ton fils comme ça ? Il t’aidait quand même bien à la ferme, ça va être difficile, en plus tu n’est plus si jeune ! ». Je vous laisse imaginer ce qu’il répondit …

A bientôt pour la suite…

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Les 7 piliers : 3-Les valeurs

Bonjour !

Abordons donc aujourd’hui les valeurs.
C’est la réponse à « Qu’est-ce qui est vraiment important pour vous dans la vie ? », ce vers quoi vous tendez, ce qui vous est indispensable, ce que vous cherchez à satisfaire. Ces valeurs nous ont souvent été transmises au départ par notre éducation, culture, environnement etc… Elles ne sont pas figées et évoluent au cours de notre vie. Il est très important de les connaître et de les hiérarchiser car elles sont à la fois le moteur même de notre motivation et les meilleurs indicateurs pour prendre les bonnes décisions !
En cas de doute, posez-vous toujours la question de savoir si votre choix est en accord avec vos valeurs profondes car dans le cas contraire vous allez rapidement le regretter.
Exemple : On vous propose un nouveau poste à responsabilité, vous êtes flatté, valorisé ( et c’est bien naturel), vous avez conscience de l’augmentation que cela représente et acceptez immédiatement . Sauf que , par exemple , vous avez une valeur très importante de liberté , et disposer de votre temps après 18h pour faire du sport ou voir des amis va se trouver largement empiétée puisque les horaires imposés sont plus contraignants et vous vous apercevez qu’avec toutes les autres contraintes de votre vie ce n’est plus gérable mais c’est trop tard. Si vous aviez pu vous poser sereinement face à ce choix avec en tête les valeurs les plus importantes pour vous, vous auriez pu choisir en conscience , ou négocier un cadre dans lequel cette valeur est néanmoins satisfaite.
Autre chose, il arrive parfois que l’on se trouve dans une période où l’on ne se sent pas trop bien, pas nécessairement suite à un événement particulier, mais plutôt une période d’intériorisation (ce n’est pas le plus confortable certes, mais ce sont souvent les moments où l’on avance le plus). Cela peut être le signe que votre echelle de valeur a besoin d’être réorganisée un peu. Il peut être alors utile de se demander si il n’y en aurait pas une haut placée qui ferait trop d’ombre aux autres ou vous limiterait , et dont la place plus juste aujourd’hui serait différente. Ou bien, est-ce qu’une valeur n’est pas assez mise en avant aujourd’hui dans votre vie.

Je vous propose donc de prendre un papier et un crayon…

ça y est ?

Commencez par noter sans réfléchir tout ce qui vous vient quand vous répondez à la question : « Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi dans la vie ? » « Quelles sont les choses sans lesquelles la vie ne mériterait pas d’être vécue ? »
… Liberté, amour, argent, réalisation… Notez-en disons une vingtaine (+ ou – ).
Ensuite, distinguez dans ce que vous avez noté les valeurs et les critères ( qui sont des déclinaisons d’une valeur , ou une sous-valeur).
Exemple :
-l’argent n’est pas une valeur mais un critère . Posez-vous la question « qu’est-ce que ça me donne de plus important ? » …sécurité, liberté…. c’est la valeur.
-Qu’est-ce que l’amour m’apporte de plus ? Rien de plus, c’est l’amour, c’est une valeur.
Donc, posez-vous la question pour chaque élément noté…
Vous pouvez avoir plusieurs éléments (critères) qui se retrouvent dans la même valeur (si vous en avez noté un certain nombre).

Ensuite, identifiez dans cette liste les 7 valeurs les plus importantes pour vous aujourd’hui.
Notez-les.

Vous allez maintenant les hiérarchiser .
Prenez la première de votre liste et posez-vous la question : « est-ce que … est plus important que …(la deuxième de la liste) ». Si oui, laissez-la au-dessus, sinon placez-la en -dessous. Même chose avec le 3ème ect… jusqu’à la 7ème.
Passez à la deuxième de votre liste initiale et posez-vous la question : « est-ce que … est plus important que …(la 3ème) ». Si oui, laissez-la à sa place, sinon placez-la en -dessous. Même chose avec le 4ème ect… jusqu’à la 7ème. Et procédez ainsi de suite jusqu’à ce que vous établissiez votre échelle de valeurs complète.
C’est toujours intéressant d’en prendre conscience car cette échelle de valeurs, qui conditionne grandement votre vie, est généralement inconsciente. Donc à partir de là, vous vous connaissez déjà mieux !
Vous pouvez vous y référer pour vos prises de décision et vous verrez que cela facilite la tâche avec l’assurance de ne pas se tromper !

Dernière étape, demandez-vous comment vous pouvez vivre plus pleinement vos valeurs dans votre vie ? Qu’est-ce qui devrait être présent pour que vous puissiez constater que vous les réalisez ? Quels sont les éléments qui vous permettront de le vérifier ? Éventuellement, quelle règle serait utile pour les assurer.

Prenez le temps de faire ce travail pour vous, si ce n’est pas possible immédiatement, programmez-le. Cela en vaut vraiment la peine !

A bientôt…

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Les 7 Piliers : 2-Les besoins

Bonjour !

Aujourd’hui, deuxième pilier : les besoins.

Cela concerne tout ce qui vous est nécessaire pour être bien.
Pour illustrer cela, nous pouvons nous référer à Abraham Maslow, psychologue Américain, qui a développé une hiérarchie des besoins humains: « la pyramide de Maslow ».
A la base de cette pyramide, on trouve le niveau 1 : celui des besoins primaires de maintien en vie.
Ensuite le niveau 2 : le besoin de protection et de sécurité. Niveau 3 : le besoin d’amour et d’appartenance. Niveau 4 : le besoin d’estime de soi. Et enfin le niveau 5 : le besoin de réalisation de soi.
Il considère qu’un besoin ne peut être satisfait si un niveau inférieur ne l’est pas. D’où l’importance d’identifier et de répondre à ses besoins à chaque niveau.
Ces besoins ne se commandent pas et sont largement inconscients et c’est la raison pour laquelle leur non-satisfaction génèrera une manifestation inconsciente grandissante si vous ne les satisfaisez pas (qui peut aller jusqu’à somatiser l’expression de ces besoins ! ).

La première chose à faire est donc d’identifier quels sont vos besoins dans la vie ? Qu’est-ce qui vous rend heureux ? Vous donne de l’énergie et vous fais sentir plus vivant ?
Ou si cela vous semble plus simple : Qu’est-ce qui vous manque dans la vie pour être pleinement épanoui ?
Pour vous donner des pistes :
-les émotions sont souvent de bons indicateurs des besoins à satisfaire.
-Les comportements que vous avez sont des réponses à des besoins (même et surtout quand vous les identifiez comme « non-conformes » à ce que vous voulez consciemment, et dans ce cas, ce n’est qu’en satisfaisant le besoin que vous lâcherez le comportement).
Autre point important, vous devez être capable de répondre vous-même à vos besoins et ceux-ci ne doivent en aucun cas empiéter ou nier ceux des autres. Personne n’est tenu, ou responsable , d’assurer vos besoins ( en tant qu’adulte j’entends ! ).
Quand vous avez identifié ces besoins importants pour vous, posez-vous la question de savoir comment vous pouvez les mettre en « arrosage automatique ». C’est à dire, que pouvez-vous faire pour que ces besoins soient satisfaits régulièrement, automatiquement dans le cadre de votre mode de vie. Il s’agit ici de mettre en place des habitudes.
Exemple : -J’ai besoin de consacrer régulièrement du temps à une activité sportive pour me sentir bien. Donc, je m’organise pour que ce besoin soit prévu dans mon emploi du temps et aussi incontournable que mes besoins primaires.
-J’ai besoin de reconnaissance. Donc, Je communique sur ce que je fais afin d’avoir du feedback, je partage, ce que je suis et ce que je fais.
Etc…

Quand vos besoins concernent les relations, il est important de prendre conscience de la manière dont vous exprimez vos besoins.
Un exemple au travail: quelqu’un a été indélicat avec vous au sujet d’une tâche que vous avez effectué et vous comprenez pas.
Projetez-vous sur l’autre un jugement ou la conséquence de ce manque « tu me prends pour un … mais tu n’es même pas capable de dire ce que tu veux et après tu te plains ! » ; ou parlez-vous de vous et de vos besoins ? « je n’apprécie pas ce que tu me dit, j’ai l’impression d’être dévalorisé. Pourrais-tu me dire ce que tu attendais vraiment de moi ? » Vous pouvez aisément imaginer la différence d’issue du dialogue dans les deux situations … On parle ici de CNV, communication non-violente, qui est un outil particulièrement intéressant notamment quand on parle de ses besoins. On en reparlera à une autre occasion.
Avec ces différents outils, vous allez installer naturellement un mieux être et progressivement accéder à d’autres besoins plus profonds et non moins essentiels auxquels vous pourrez répondre. C’est la voie vers votre réalisation et du même coup votre bonheur comme on le voit dans la pyramide de Maslow. Alors soyez à l’écoute !

A bientôt pour la suite…

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Les 7 piliers : 1-l’intégrité

Bonjour !

Je vous propose aujourd’hui le début d’un travail de fond qui va porter sur ce que Thomas Leonard a identifié comme étant les « 7 piliers de vie », ou les grands axes qui vous permettent d’accéder à une vie équilibrée . Ces piliers, que nous allons travailler tour à tour, sont aussi interdépendants. Cela signifie que les progrès de l’un alimente l’ensemble puisque vous êtes un système et non pas un agglomérat d’éléments isolés !

Ces 7 piliers de vie sont :

1-L’intégrité

2-Les besoins

3-Les Valeurs

4-Le positivisme

5-Savoir poser ses limites

6-Vérifier son réseau relationnel

7-Rendre le présent parfait

Commençons donc aujourd’hui par l’intégrité :

Quand on parle d’intégrité, on lie très souvent ce concept à l’honnêteté, la responsabilité etc… Ces critères en font partie certes, mais l’intégrité est une notion à part entière qui est une forme d’alignement entre ce que je suis vraiment, la reconnaissance de mes besoins, le respect de mes valeurs, le respect de moi-même dans mes choix, la capacité à tenir mes engagements envers les autres , en bref, la capacité à « Dire ce que je fais, et faire ce que je dis ». (on vois déjà bien le lien avec les autres piliers).

Quand on parle d’intégrité, on pense tout d’abord à l’intégrité dans notre relation au monde extérieur, être honnête, juste, sincère, droit, tenir ses engagements, mais c’est essentiel aussi à l’intérieur de votre propre système (vous-même) ! Cela veut dire que vous gagnerez en confiance en vous ( et susciterez la confiance ) si vous avez cette intégrité personnelle qui vous guide dans vos choix, votre capacité à tenir vos engagement envers vous-même en vous respectant, en reconnaissant vos besoins, en satisfaisant vos valeurs… Cette intégrité personnelle et envers les autres est perceptible, vous avez certainement déjà connu une personne en qui vous n’aviez aucun doute quant à son intégrité, en qui vous aviez confiance, tout comme d’autres personne en qui vous n’auriez jamais placé votre confiance quand bien même aucun événement ne justifiait cette impression. A l’intérieur même de votre système, la même chose se produit dans le sens où vous pouvez consciemment décider de prendre une décision et inconsciemment vous ne la suivez pas car « la confiance en vous » n’est pas présente. Ce qui se joue à l’extérieur se joue de la même façon à l’intérieur. En général, cela se solde par le fait que vous n’allez pas au bout, ce qui génère un manque de confiance accru, une dévalorisation etc… et la boucle est bouclée.

Alors, comment élever son niveau d’intégrité ?

Tout d’abord, posez-vous ces questions :

Y a-t’ il des choses que vous faites en désaccord avec certaines de vos valeurs ?

Y a-t’ il des situations où vous n’êtes pas authentique ?

Pouvez-vous citer ce qui vous nuit dans votre vie ?

Acceptez-vous des choses qui ne sont pas bonnes pour vous ?

Vous faites-vous « du mal » d’une manière ou d’une autre ?

Et maintenant, qu’est-ce que vous décidez de faire avec ça ? Comment vous allez commencer à progresser vers plus d’intégrité sur ces points-là ?

Le respect des autres est très important, mais il doit se faire dans le respect de vous-même. Et c’est toujours possible pour peu que l’on s’en donne la peine. D’ailleurs, est-ce que : si le respect de quelqu’un doit passer par une perte de votre authenticité, est-ce que cela vous permet d’être intègre ? Considérez-vous quelqu’un qui n’est pas authentique comme quelqu’un d’intègre ?

Quand à votre système personnel, je ne vous apprend rien, vous ne pouvez pas vous mentir vraiment, vous berner… et là, c’est votre confiance en vous et votre estime de soi qui en prend un coup, non ?

Alors, juste une question pour finir :

Qu’est-ce qui se passerait si vous éleviez votre niveau d’intégrité ?

Je vous dis à bientôt pour le deuxième pilier !

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