La modélisation

Bonjour !

Nous allons aujourd’hui aborder l’origine même de la PNL : la modélisation.

Il s’agit de l’analyse des processus mentaux en œuvre dans une situation. Il n’y a pas en soi de processus bon ou mauvais, il n’y a que des processus adaptés au contexte ou non.
Par exemple : Vous êtes musicien, vous connaissez parfaitement une œuvre et vous la maîtrisez totalement. Tout se passe très bien à la maison, et pourtant, dès qu’une personne vous écoute, vous devenez nerveux et vous n’arrivez plus à restituer ce dont vous êtes capable. Ceci est transposable à n’importe quelle autre performance d’ailleurs… Pourtant, il s’agit bien en pratique de jouer de votre instrument dans les deux cas, non ? Certes, l’enjeu n’est pas le même et c’est ce qui perturbe votre processus. Pour quelle raison ? La présence de l’autre fait que vous mettez en jeu d’autres métaprogrammes qui, même si ils sont à priori pour vous les meilleurs à ce moment-là, peuvent, et c’est le cas ici, vous priver l’accès à ceux qui sont efficaces pour jouer de votre instrument dans le contexte « jouer tout seul ». Et manque de chance, ceux qui sont alors actifs sont carrément limitants pour le côté « performance » ! C’est comme si vous ne saviez plus comment faire, les métaprogrammes du contexte « jouer tout seul » ont tout bonnement disparu… La bonne nouvelle, c’est qu’ils sont toujours là, mais inactifs, comme dissimulés derrière l’écran de ceux qui sont cours.
Et la difficulté est souvent qu’on ne sait pas comment faire pour travailler ça car ce n’est qu’en situation qu’on y est confronté ! De quoi devenir chèvre !
Face à ce genre de problème, les personnes mettent souvent en place la méthode de la répétition : multiplier le contexte « difficile » pour faire des réglages, essayer des choses, etc… avec tout de même le risque, si ça se passe mal de renforcer une croyance négative ou porter atteinte à l’estime de soi. Mais avec de la volonté, on finit parfois par y arriver.
En coaching, on va retravailler les croyances (Cf. la publication sur les croyances), la confiance en soi , éventuellement recadrer une expérience malheureuse et d’autres éléments qui peuvent varier au cas par cas, mais aussi travailler sur les métaprogrammes. Ce travail va consister à vous reconnecter à ceux qui ont mystérieusement disparus…
Je ne vais pas vous faire un cours sur les métaprogrammes (c’est assez complexe et serait un peu long ), mais vous pouvez tout à fait identifier quelques éléments significatifs (sortes de « paquets » de métaprogrammes) qui vont vous aider à transférer dans le contexte difficile ceux qui sont aidants. Je vous proposerai donc dès demain un petit exercice très efficace et finalement très simple d’automodélisation . C’est moins détaillé qu’avec un coach qui va « décortiquer » tout en détail mais cela peut déjà être redoutablement efficace !
En attendant, si l’expérience vous intéresse, vous pouvez en profiter pour identifier un contexte dans lequel vous êtes limité ainsi que le contexte ressource que vous allez modéliser.

A demain !

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Le Flow

Bonjour!

C’est l’effervescence ici, à Gérardmer avec le Triathlon. En tant que préparateur mental pour sportifs c’est donc l’occasion pour moi de consacrer une publication ciblée sur la performance qui sera néanmoins utile à tous puisque nous allons parler de la notion de « flow » ou de « zone ». Vous n’êtes pas sportif ? Ne vous sauvez pas pour autant, quelle que soit l’activité pratiquée, le Flow est l’état optimal que vous pouvez atteindre pour atteindre le meilleur de vous-même.

Le psychologue hongrois Mihály Csíkszentmihályi, père de la notion de « flow » le définit comme un état dans lequel la personne est totalement absorbée dans une activité, dans un état de concentration maximal, de plein engagement et de satisfaction dans son accomplissement. C’est une immersion totale. Il identifie même cette expérience comme étant la voie royale d’accès au bonheur ! Rien que ça !

Vous avez probablement connu cette expérience, où vous étiez totalement absorbée par une activité où tout autre besoin semble dérisoire, une perception du temps inhabituelle, un plaisir total, un sentiment de fusion avec ce que vous faites, l’oubli total de soi, la fluidité de vos réactions dans la situation de manière facile et naturelle, l’adaptation spontanée qui vous place en permanence dans l’état optimal. Que ce soit dans la pratique sportive ou de n’importe quelle autre passion d’ailleurs, c’est le « Flow », la voie royale pour atteindre de votre meilleure performance.

L’objectif premier du sportif en terme de préparation mentale est donc d’atteindre ce « flow » au moment de l’épreuve.

Pour cela il y a deux axes :
-la préparation qui va le permettre ou le favoriser.
-l’apprentissage d’outils qui permettent de s’y connecter le moment venu en cas de besoin.

En terme de préparation, il existe certains paramètres qui sont incontournables :
-L’épreuve doit être un challenge en adéquation avec vos compétences ( ni trop élevé, ni trop faible ).
-vous avez du plaisir à le faire.
-vous développez votre aptitude à vous remémorer (littéralement revivre) des expériences de succès, de flow.
-vous avez une concentration totale quand vous pratiquez, une présence totale dans l’instant présent, en lâchant totalement le résultat.
-hors entraînement, vous visualisez l’épreuve dans les meilleures conditions, le résultat atteint.
-vous êtes conscient du « but du but ».
Cette notion du « but du but » est très importante puisqu’elle vous permet de vous connecter à ce qui est vraiment essentiel pour vous à travers cette activité. C’est ce qui va vous motiver profondément et vous aligner sur cet objectif.
Je vous proposerai demain un exercice en vue de cet alignement.

Pour l’accès direct au Flow sur le moment de l’épreuve, l’ancrage sera très utile. Soit pour l’installation de l’état, soit pour le retrouver en cas de difficulté.
L’ancrage est une forme de « conditionnement » dans lequel le rappel d’une image, un son, un contact physique (idéalement les trois à la fois ) permettent de déclencher l’état associé.
C’est très simple et très efficace. Vous en avez déjà de multiples : une chanson vous remet instantanément dans un état particulier, la vue d’un aliment vous dégoûte, une odeur vous rappelle un souvenir… la publicité manipule ces ancrages constamment pour vous pousser à l’achat !
Alors, pourquoi ne pas l’utiliser volontairement à bon escient ?
Je vous proposerai donc la technique de l’ancrage après-demain.

A bientôt !

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L’expérience subjective

Bonjour !
Je vous propose aujourd’hui, dans la continuité du thème de la semaine dernière « la vision du monde », d’analyser comment se structure votre expérience de la réalité.
Schématiquement, l’être humain perçoit le monde qui l’entoure au moyen de ses 5 sens: la vue, l’ouïe, le toucher, l’odeur et le goût. À partir de ces informations, il génère une représentation interne a laquelle il donne un sens, ce qui déclenche un état interne. Ces données sont analysées, évaluées au moyen de filtres (éducatifs, culturels, expérience personnelle…), critères, valeurs etc…il aboutit alors à une croyance à ce sujet. Il décide alors du comportement qu’il va adopter. Ce comportement va aussi conditionner la suite de son expérience puisque sa fonction est de lui permettre de vérifier concrètement les étapes précédentes ! Si ce type d’expérience se répète, ou si l’intensité est très forte, la croyance va s’ancrer et devenir une partie importante de la structure interne de la personne.
Comme vous vous en doutez, les conséquences d’expériences vécues comme positives sont excellentes, elles renforcent l’estime de soi , valident des ressources… dans le cas d’expériences vécues négativement, elle deviennent limitantes et difficiles à dépasser puisque largement inconscientes.
Un exemple très simple: Fabien se promène dans un parc. Il croise un chien . La vue de ce chien déclenche un malaise, le souvenir d’avoir été bousculé petit par un gros chien et la croyance qu’ils sont dangereux fait qu’il adopte ( involontairement ) une attitude associée à la peur, le chien le sent et réagit en commençant à aboyer. Le malaise grandit un peu plus et il s’agite en tentant de l’éloigner de lui.. à quoi le chien qui prend peur à son tour répond en devenant plus agressif… il en conclu que les chiens sont vraiment dangereux, la boucle est bouclée !
La bonne nouvelle ? Les croyances que nous identifions comme limitantes peuvent être revisitées, actualisées. Elles ont eu une bonne raison d’être là, on été utiles, maintenant il est peut-être temps de les mettre à jour afin qu’elles puissent devenir aidantes.
Les croyances limitantes sont parfois faciles à identifier « je me crois incapable de… », « on ne doit pas… », « je n’ai pas le droit de … », je ne mérite pas de … ».
Parfois, elles sont plus cachées et vous pouvez les identifier en vous demandant :
« qu’est-ce qui m’empêche de … », « que se passerait-il si …? », « de quoi ai-je peur ?, : « qu’est-ce que ça prouve ? », « qu’est-ce que ça veut dire pour moi ? »
Je vous proposerai demain un petit exercice en vue d’actualiser une croyance limitante. Profitez-en aujourd’hui pour en identifier une 😉

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