Points forts, points faibles…

Bonjour !

Je vous propose aujourd’hui de parler de vos points forts et de vos points faibles, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les mettre à plat vous permettra d’avoir une meilleure connaissance de vous-même, ce qui est une des clés essentielles pour une bonne estime de soi, ensuite si vous voulez réussir, vous devez vous appuyer sur vos points forts et non pas essayer de gérer vos points faibles.
Un petit exemple pour illustrer mon propos. Jérémy a un entretien d’embauche dans une société de publicité pour un poste de graphiste, c’est sa grande passion. Toutefois, il est très timide de nature et redoute toujours ce genre d’exercice. Il arrive à l’entretien avec l’envie de travailler dans cette société, a déjà prévu de montrer ces différents supports de communication qu’il a réalisé auparavant et qu’il affecte particulièrement. Il va pouvoir exposer sa façon de travailler, de créer une identité visuelle à une société cliente etc… Tout cela le stimule et il communique sa passion lors de l’entretien qui se déroule parfaitement. Il a su s’appuyer sur ses points forts !
Malheureusement, Caroline n’a pas eu la même chance ( ou plutôt, ne s’est pas donné la même chance ! ). Elle aussi , plutôt timide, a tenté autant que possible de donner l’image de quelqu’un de sûre d’elle, essayé de paraître à l’aise et donner la bonne réponse aux questions… Bel effort, certes … reconnu par les interlocuteurs d’ailleurs, mais ce n’est pas ce qu’ils cherchent ! Elle en a pourtant de beaux points forts, mais ils n’auront pas eu la chance de les découvrir, dommage…
Ça paraît tellement évident me direz-vous, mais combien de fois avons-nous tous été dans ce genre de cas de figure ? L’un ou l’autre d’ailleurs. Alors, forts de ces apprentissages, nous avons de bons éléments en main pour aborder les futurs défis, non ?

La première chose à faire est de repérer vos talents (au moins 5). Pour les définir un peu plus précisémment, disons que cela peut être :
-un savoir, en terme de connaissance
-un savoir-faire, plutôt technique
-un savoir-être : un « don », un trait de personnalité naturel.

C’est de manière générale quelque chose que vous faites facilement, avec plaisir et succès. C’est source d’énergie, de motivation.
Cherchez dans les domaines où vous êtes excellent, les qualités que tous vous reconnaissent, ce qui vous passionne, ce pourquoi vous étiez connu enfant, les domaines où votre apprentissage est rapide…

Identifiez ensuite vos points faibles, que j’aime plutôt appeler points d’amélioration ! (Ce sont les meilleurs indicateurs des points à travailler pour évoluer !). Ils sont de même nature que les point forts : savoir, savoir-faire et savoir-être.
Nous en avons tous, et sauf si nous passons notre temps à essayer de les gérer, personne n’y fait particulièrement attention ! Vraiment, posez-vous la question des points faibles que vous notez chez les autre. A quoi les remarquez-vous ? Comme on le dit souvent, si ce n’est pas un problème pour toi, ça n’en sera pas un pour les autres.

Pour les points faibles liés à un manque de savoir ou de savoir-faire, c’est extrêmement simple, apprenez! si vraiment cela vous limite dans votre vie, apprenez. Si vous avez une croyance limitante sur le fait d’apprendre, ça se travaille aussi . On peut toujours apprendre, à n’importe quel âge, et c’est plutôt bon pour le cerveau d’ailleurs !

Si un point faible concerne un savoir-être, le travail devra être plus profond, cela peut se faire en coaching. Dans l’immédiat, envisagez comment vous pouvez vous améliorer un petit peu pour commencer, cherchez dans vos points forts celui ou ceux qui peuvent vous aider à pallier, trouvez une personne extérieure sur qui vous appuyer, déléguez… et surtout, arrêtez d’essayer de gérer ce point faible et focalisez-vous sur le point fort utile dans ce contexte.

Le bilan est fait ? Alors mettez en pratique :

Définissez vos objectifs pour l’année à venir. Prenez vos 5 talents les plus importants et envisagez comment vos allez les mobiliser pour atteindre vos objectifs. Identifiez ensuite les points faibles qui pourraient interférer et imaginez comment les résoudre, les contourner, anticiper, déléguer, contrebalancer… de manière à ne plus avoir à les « gérer ».

Ainsi, vous mettez les meilleures chances de votre côté et votre motivation n’en sera que plus grande.

A bientôt !

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Domaines de vie

Bonjour !
Je vais vous présenter aujourd’hui un outil issu du coaching : les domaines de vie, appelé aussi : roue de la vie.
Il s’agit d’une sorte de bilan, photo instantanée de ce que vous vivez en ce moment, afin d’évaluer là où vous pouvez agir pour progresser dans votre vie.
Le modèle que je vous propose comporte 5 domaines : Famille, Couple, Personnel, Professionnel et Social. Sachez que vous pouvez ajouter jusqu’à trois autres domaines si ils vous semblent essentiels et que la roue ne vous semble pas complète.

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(Illustrations: créathéo).

Objections

Bonjour !

Je voudrais aujourd’hui aborder la question du sabotage, ou si vous préférez ce qui fait que malgré une envie, une volonté, voire un besoin, on ne fait pas ce qu’il faut pour avancer vers un objectif.

Comme nous l’avons déjà abordé précédemment, il y a la question de l’écologie qu’il faut prendre en compte (avons-nous un avantage à rester dans le problème), peut-être une croyance limitante (qui peut être le résultat d’une expérience passée) qui a besoin d’évoluer…

Dans tous les cas, cela signifie qu’une partie de nous (ou plusieurs) manifeste une objection envers l’objectif que nous avons définit, et cela bloque le système. Tant que ces questions ne seront pas résolues, il n’y aura pas de progrès possible, et même si on arrive parfois à contourner un peu le problème, cela finit toujours par se représenter à un moment ou à un autre.

Je vous propose donc 11 procédures destinées à apporter des éléments de réponse à ces objections (même si elles ne sont pas conscientes) et débloquer votre système !
Ce n’est pas tant la « réponse » que vous allez trouver qui compte que ce que génère inconsciemment votre réflexion.

1- La première chose à faire, comme toujours, est de prendre en compte ce « message », écouter ce qu’il y a derrière, en quoi c’est important pour vous aujourd’hui de ne pas réaliser cet objectif ? Qu’est-ce que cela permet ? Une fois identifié cette « fonction utile » ou la valeur importante , trouvez comment vous allez la préserver tout en réalisant votre objectif.

Exemple : J’ai des affaires administratives à régler et je n’arrive pas à m’y mettre. Fonction utile, mon confort est important et je trouve ça très pénible.
Paradoxalement, le fait de reporter me met dans un inconfort grandissant jusqu’au moment où je règle tout pour enfin me sentir mieux. Planifier de petites tâches régulières et courtes me permettrai de garder mon confort sur la durée et de ne plus en faire un problème.

2- Redéfinissez la signification : observez si il y a une présupposition ( si je fais ça, il va se passer ça ; si c’est comme ça, ça veut dire que je suis.. ; en bref une croyance de structure A=B). Demandez-vous : comment le savez-vous ? En quoi le fait que « A » prouve que « B ». Trouvez une autre équivalence possible de type A=C.

Exemple : Si je fais des tâches administratives, je perds mon temps (A=B). C’est vrai parce que j’ai mille autres choses beaucoup plus intéressantes à faire. Toutefois, c ‘est vrai aussi que régler les choses au fur et à mesure permet de ne pas compliquer la situation et ne pas compliquer les démarches, cela permet aussi de ne pas être interrompu en urgence alors que je suis occupé à autre chose de plus important à mes yeux (A=C).

3-Comment sais-tu que c’est vrai. De manière très concrète et factuelle, qu’est-ce qui te permet de le croire ?

Exemple : Factuellement, je vois la pile de courrier sur le bureau. Je n’ai pas envie de traiter tout ça. Je reporte le plus possible, même si cela me pollue un coin de l’esprit. Ça me pompe de l’énergie.

4- Les objections sont souvent basées sur des généralisations. Trouvez des contre-exemples afin d’apporter un peu de souplesse.

Exemple : En regardant bien, il y a certaines tâches que je peux faire sans gros effort. Je sais aussi que je suis capable de planifier ce que j’ai à faire en général, ce qui rend les tâches moins lourdes et moins pénibles. Je ne me pose pas de questions, je le fais.

5-redéfinissez le but avant de savoir quel moyen utiliser.

Quel votre but ? Et je dirais même : quel est le but du but ? En quoi c’est important d’atteindre cet objectif ? Qu’est-ce que cela va permettre d’important pour vous ?

Exemple : La question n’est pas tellement de savoir si j’ai envie de traiter de l’administratif, la question est de savoir si je veux vivre bien cette tâche incontournable, être tranquille de savoir que c’est fait

6- On peut ensuite hiérarchiser les critères ou les valeurs, ce que vous cherchez à satisfaire.
Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ?

Exemple : c’est quoi le plus important pour moi , repousser cette tâche, en la gardant dans un coin de l’esprit et en sachant que cela devra être fait plus tard, accéder à un bien-être en sachant que ce qui doit être fait est fait ?

7- Enoncez les conséquences à continuer à avoir ce comportement.

Exemple : Je vais finir par avoir des ennuis et me retrouver avec trop de dossiers à régler à la fois.

8- Relativisez en considérant qu’il s’agit de votre vision du monde et qu’il existe bien d’autres façon de voir cette situation.

Exemple : C’est vrai que j’en fais toute une histoire mais j’ai mon amie Lydia pour qui c’est un vrai plaisir que de tenir tout à jour avec efficacité, elle aime ça car c’est tout à fait son domaine, elle aime tout organiser, planifier.

9- Appliquez l’affirmation du départ à elle-même .

Exemple : Quand je fais de l’administratif, je perds mon temps. C’est quelque part perdre son temps que de ne pas regler l’admistratif car cela prend plus de temps à l’arrivée pour tout régler.

10-Utiliser l’effet zoom. Le fait de changer la taille du cadre change le sens de la situation.

Exemple : Que se passerait-il si toutes les personnes qui travaillent dans l’administratif agissaient comme moi ?

11-resserrer le champ du problème :

Exemple : concrètement, à quel durée précise se résume le traitement de ces dossiers pour que cela soit fait tranquillement en temps et en heure ?

Ce « balayage » de différents points de vue vont vous permettre de mettre à jour des éléments réponses aux objections possibles. Votre inconscient se chargera d’en faire ce qui est bon pour vous…

C’est une gymnastique mentale qui peut ne pas sembler évidente au départ, mais plus vous la pratiquerez et plus vous deviendrez souple. La capacité à varier ses points de vue est un élément essentiel dans la résolution des problèmes.

Alors, bonne gymnastique mentale !

A bientôt !

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Automodélisation

Bonjour !
C’est parti pour l’exercice d’auto modélisation :

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(Illustrations: créathéo).

La modélisation

Bonjour !

Nous allons aujourd’hui aborder l’origine même de la PNL : la modélisation.

Il s’agit de l’analyse des processus mentaux en œuvre dans une situation. Il n’y a pas en soi de processus bon ou mauvais, il n’y a que des processus adaptés au contexte ou non.
Par exemple : Vous êtes musicien, vous connaissez parfaitement une œuvre et vous la maîtrisez totalement. Tout se passe très bien à la maison, et pourtant, dès qu’une personne vous écoute, vous devenez nerveux et vous n’arrivez plus à restituer ce dont vous êtes capable. Ceci est transposable à n’importe quelle autre performance d’ailleurs… Pourtant, il s’agit bien en pratique de jouer de votre instrument dans les deux cas, non ? Certes, l’enjeu n’est pas le même et c’est ce qui perturbe votre processus. Pour quelle raison ? La présence de l’autre fait que vous mettez en jeu d’autres métaprogrammes qui, même si ils sont à priori pour vous les meilleurs à ce moment-là, peuvent, et c’est le cas ici, vous priver l’accès à ceux qui sont efficaces pour jouer de votre instrument dans le contexte « jouer tout seul ». Et manque de chance, ceux qui sont alors actifs sont carrément limitants pour le côté « performance » ! C’est comme si vous ne saviez plus comment faire, les métaprogrammes du contexte « jouer tout seul » ont tout bonnement disparu… La bonne nouvelle, c’est qu’ils sont toujours là, mais inactifs, comme dissimulés derrière l’écran de ceux qui sont cours.
Et la difficulté est souvent qu’on ne sait pas comment faire pour travailler ça car ce n’est qu’en situation qu’on y est confronté ! De quoi devenir chèvre !
Face à ce genre de problème, les personnes mettent souvent en place la méthode de la répétition : multiplier le contexte « difficile » pour faire des réglages, essayer des choses, etc… avec tout de même le risque, si ça se passe mal de renforcer une croyance négative ou porter atteinte à l’estime de soi. Mais avec de la volonté, on finit parfois par y arriver.
En coaching, on va retravailler les croyances (Cf. la publication sur les croyances), la confiance en soi , éventuellement recadrer une expérience malheureuse et d’autres éléments qui peuvent varier au cas par cas, mais aussi travailler sur les métaprogrammes. Ce travail va consister à vous reconnecter à ceux qui ont mystérieusement disparus…
Je ne vais pas vous faire un cours sur les métaprogrammes (c’est assez complexe et serait un peu long ), mais vous pouvez tout à fait identifier quelques éléments significatifs (sortes de « paquets » de métaprogrammes) qui vont vous aider à transférer dans le contexte difficile ceux qui sont aidants. Je vous proposerai donc dès demain un petit exercice très efficace et finalement très simple d’automodélisation . C’est moins détaillé qu’avec un coach qui va « décortiquer » tout en détail mais cela peut déjà être redoutablement efficace !
En attendant, si l’expérience vous intéresse, vous pouvez en profiter pour identifier un contexte dans lequel vous êtes limité ainsi que le contexte ressource que vous allez modéliser.

A demain !

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Les 7 Pilliers : 7-Rendre le présent parfait

Bonjour,

7ème et dernier pilier aujourd’hui : Rendre le présent parfait.
Je vous ai déjà parlé de notre processus de perception du monde et de tous les filtres qui interviennent et qui nous permettent d’évaluer une situation. Dans l’idée de « rendre le présent parfait », il y a l’idée qu’ indépendamment des faits, il vous appartient de reconnaître ou d’omettre certains éléments présents dans une situation. C’est une sélection généralement inconsciente qui conditionne néanmoins la manière dont vous la vivez. D’ailleurs, un moyen simple d’en prendre conscience est d’observer comment deux personnes peuvent vivre totalement différemment le même moment.

Cela résulte du tri qui est effectué et cela, vous avez un pouvoir dessus. Alors, comment faire pour accéder à ce pouvoir si vous l’avez un peu perdu, mis de côté ou tout simplement pas encore découvert ?

Notez en fin de journée :
-Quelles ont été vos réussites aujourd’hui ?
-Qu’est-ce qui vous a rendu heureux aujourd’hui ?

Appliquez-vous à identifier au moins 3 éléments par jour (ils doivent être contextualisés, c’est le moment précis où vous avez ressenti , cette satisfaction, ce plaisir : « j’ai terminé ce dossier important et j’ai eu de la satisfaction au moment où j’ai pu le remettre à mon patron qui l’attendait» ; « J’ai passé un bon moment à la pause déjeuner avec mon meilleur ami, nous avons parlé de notre passion commune pour le cinéma » par exemple, et pas seulement « Je suis heureuse d’avoir François comme ami », « je suis content d’avoir fait ma journée de travail » qui sont des généralités. vous voyez ce que je veux dire ?).

L’avantage de cette démarche est aussi que comme vous savez que vous allez devoir vous prêter à cet exercice le soir, vous allez être déjà plus attentif et ouvert à ces moment-là pour les retenir (et oui, cela vous évitera de vous creuser la tête pendant une heure pour essayer de retrouver quelque chose !). Et c’est bien ça le but de cette démarche au final, développer votre capacité à identifier, retenir, vivre pleinement ces moments , jusqu’au jour où c’est acquis dans votre mode de fonctionnement (vous devenez alors inconsciemment compétent, on y reviendra) et vous n’avez plus besoin de noter quoi que ce soit, cela fait partie de vos filtres et ça fait du bien !

Voilà pour les 7 piliers de vie, prenez le temps de les vérifier de temps à autre. C’est une véritable source d’évolution et de bien-être, c’est la base solide d’un développement personnel , ce sont les fondations sur lesquelles vous bâtissez votre bonheur.

Belle journée à vous !

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Les 7 piliers : 6-Le réseau relationnel

Bonjour !

Avant dernier pilier aujourd’hui : Vérifier son réseau relationnel.

Votre réseau relationnel comporte plusieurs cercles : le premier est composé du noyaux familial, c’est à dire des personnes avec qui vous partagez votre quotidien ; le second est composé de la famille et des personnes très proches ; le troisième est composé de vos amis (véritables) et enfin le quatrième est composé de vos connaissances, relations professionnelles etc…

On considère qu’un réseau relationnel solide repose environ sur une douzaine de personnes sur lesquelles vous savez que vous pouvez compter, qui sont, ou peuvent être un soutien pour vous en cas de difficulté (quel que soit le cercle auquel ils appartiennent).

Vous pouvez les identifier ? Combien ?

Pas de panique si vous n’arrivez pas aux alentours de douze, et même si vous êtes en-deçà de 5 !
Ces personnes sont souvent présentes sans qu’on les identifie clairement, alors à vous de les reconnaître. Je suis certaine qu’en cherchant un peu vous en avez déjà trouvé d’autres auxquelles vous n’aviez pas pensé au premier abord, non ?

Ensuite commence l’inspection de votre réseau relationnel :

-Commencez par identifier dans votre entourage (qu’il soit proche ou non) les personnes qui vous « font du bien » dans le sens qui vous stimulent, vous donnent de l’énergie, vous font simplement sentir bien, vous rendent positif …

-De la même manière, identifiez les personnes qui vous pompent de l’énergie, vous tirent vers le bas, vous polluent l’esprit , vous font réagir négativement. Soyons clair, cela ne veut pas dire qu’elle « soient » négatives en soi ou qu’elles cherchent délibérément à faire du mal, cela veut dire que pour vous, le contact avec ce genre de personne est toxique. C’est tout, mais c’est bon à savoir !

A partir de ce constat, commencez à envisager comment vous allez vous y prendre pour passer de plus en plus de temps avec les personnes qui vous correspondent, et à l’inverse comment vous pouvez limiter au stricte nécessaire les contacts avec les personnes qui ne vous réussissent pas.

C’est extrêmement simple comme démarche mais redoutablement efficace pour accéder à une qualité de vie supérieure.
Cela permet de préserver votre intégrité, respecter vos valeurs, et aussi poser vos limites. Choisir en conscience qui entre réellement dans votre vie ou pas, sans jugement sur l’autre mais en conscience de ce qui est bon pour vous ou pas.
Je vous laisse à cette réflexion…

A demain pour le dernier pillier…

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Les 7 piliers : 5-Les limites

Bonjour !

Hier était une journée « légère » en terme de pratique, j’espère que cela vous a laissé le temps de définir votre échelle de valeurs ? Sinon, il en est encore temps…
Vous allez comprendre pourquoi j’insiste à nouveau là-dessus aujourd’hui . Nous allons maintenant aborder le 5ème pilier qui est « poser des limites claires ». Quoi de plus indispensable en effet que de connaître ses valeurs essentielles pour pouvoir savoir quelles sont vos limites ! La connaissance de vos besoins entre elle aussi en jeu.

Alors, définissons ce que l’on entend par limites…
Il ne s’agit pas de se barricader derrière des règles immuables, de devenir rigide, loin de là (n’oubliez pas le positivisme…). Il s’agit de définir clairement ce que vous acceptez et ce que vous n’acceptez pas ,à quoi vous dites « oui » et à quoi vous dites « non » et d’être capable de déceler et de formuler sereinement aux autres quand ces limites sont atteintes. Soit dit en passant, il est bon aussi de savoir déceler quand vous atteignez celles des autres ! Généralement d’ailleurs, lorsqu’il commence à avoir « affrontement » entre deux personnes, il s’agit le plus souvent de l’affrontement de deux valeurs différentes qui se manifestent lors de l’interprétation différente d’un même événement. Il y a incompréhension, qui tourne en jugement etc… La formulation par l’un et l’autre de ce qui ne lui convient pas dans cette situation et de ce que ça signifie pour lui suffit généralement à désamorcer le conflit et à trouver une issue satisfaisante pour chacun.

Comme on dit : « mieux vaut se définir que se défendre », c’est aussi la base même de relations saines. Bien souvent, vous acceptez que vos limites soient empiétées parce que vous voulez être gentil, ou parce que vous avez peur de la réaction de l’autre… et ensuite ? Vous vous sentez mal et finissez par en vouloir à cette personne avec l’impression qu’on vous a imposé cela. Ça vous dit quelque chose ? Alors, comme le dit si bien Thomas d’Ansembourg « Cessez d’être ‘gentil’, soyez vrai », et vous et vos relations ne s’en porteront que mieux, et ça vous permettra de nourrir le premier pilier :l’intégrité.

Pour faire cette mise au clair de vos limites, je vous propose de reprendre votre échelle de valeurs.

-Prenez votre valeur la plus haute. Retrouvez dans votre vie une expérience au cours de laquelle cette valeur a été bafouée. Que s’est-il passé précisément, à quel moment cela a-t’ il commencé ? Qu’est-ce que vous auriez pu faire pour poser votre limite à temps ?

(Petite précision, (on revient à un peu de CNV : communication non-violente), quand vous communiquez au sujet de vos limites, veillez à parler de vous «je… (ressens), j’ai besoin de … », ne projetez pas un jugement sur l’autre sous peine de représailles !)

-Maintenant, que décidez-vous de faire pour ne plus jamais vous trouver dans ce genre de situation ?

Faites ce travail pour chacune de vos valeurs.

Pour ce qui est de vos besoins, et là je parle d’autant plus à ceux qui ont tendance à faire passer les autres avant eux-même, prenez le temps de vérifier que vous prenez bien en compte vos besoins quand vous prenez une décision, notamment lorsque l’on vous sollicite. Ça ne veut pas dire que vous direz non, ou que vous devez être égoïste, cela veut dire que vous pourrez le faire, ou pas selon votre choix mais dans tous les cas, dans de bonnes conditions pour vous et pour les autres, et vous en assumerez personnellement le choix. Cela vous évitera de vous retrouver dans une situation de déception et d’éprouver de la rancoeur. En faire au-delà de ses limites génère souvent inconsciemment des attentes envers l’autre qui ne sont pas plus saines que de dépasser ses propres limites. En bref, c’est le meilleur moyen de commencer à pourrir des relations ! Cela finit souvent d’un côté ou de l’autre par des dialogues du style « après tout ce que j’ai fait pour toi ! » ; ou une pression du genre « tu me dois bien ça »…
Prenez donc en compte vos besoins essentiels et apprenez à respectez vos limites.

À bientôt pour la suite…

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Les 7 piliers : 4-Le positivisme

Bonjour !

Aujourd’hui, nous allons parler de « positivisme ».
Si nous nous référons au système philosophique d’Auguste Comte, le positivisme repose sur deux affirmations : « Nous ne pouvons pas atteindre les choses en elles-mêmes » ; « c’est sur les phénomènes que nous pouvons porter des jugements ».
En pratique, cela revient à être inconditionnellement positif et constructif. Je m’explique .
Lorsque vous vivez une situation difficile, compliquée, confrontante etc… vous mettez en œuvre tout un ensemble processus internes complexes destinés à vous permettre de retrouver votre état « normal » de bien-être, votre équilibre (oui, je sais, les chemins que nous empruntons sont parfois surprenants, déconcertants même ! Et pourtant, c’est bien le but. Même la dépression). La première chose à faire est de prendre conscience des émotions présentes sans vouloir les étouffer à tout prix (on reparlera prochainement des émotions). Ensuite, comme nous l’avons vu il y a quelque temps , le fait de porter un jugement sur une situation s’accompagne souvent de croyances qui vous enferme parfois sur un blocage, alors que dans le positivisme vous laissez la porte ouverte à d’autres apprentissages sans pour autant nier la situation. Il ne s’agit pas de faire comme si vous n’étiez pas affecté mais d’orienter votre attention sur ce qu’il y a à apprendre ici, et en quoi cela peut vous permettre de grandir. Vous défocalisez du « problème » et du coup, vous en « faites » déjà moins un problème, à terme cela peu même devenir un appui pour progresser. Petite parenthèse, ce passage déterminant se retrouve dans la carrière de la plupart des plus grands sportifs : la manière dont ils ont transcendé une grande difficulté à un moment donné leur a permis ensuite d’accéder à un autre niveau bien supérieur. Si on fait un parallèle avec les arts martiaux, cela revient à prendre l’énergie présente et la réorienter. Quand vous vous trouvez en difficulté, c’est votre capacité à reconnaître ce que vous faites de bien (et même si cela paraît dérisoire, c’est le point de départ) et comment vous pouvez l’améliorer plutôt que de vous enfoncer vous-même.
Une petite histoire pour illustrer ce propos :
« Il y a bien longtemps se trouvait un fermier qui n’avait qu’un seul fils avec qui il travaillait dans sa ferme. Les travail était difficile mais il vivaient heureux et subvenaient convenablement à leurs besoins. Un jour, le fils eut un accident et se retrouva immobilisé pour un long moment. Tous les gens du village s ‘appitoyèrent sur le sort du pauvre fermier, disant qu’il ne pourrait jamais s’en sortir, que le malheur s’abattait sur sa famille… « peut-être… répondit simplement le fermier », se remettant au travail , partageant les tâches essentielles différemment, réflechissant à celles qu’il pouvait encore lui confier. Quelques temps plus tard, la guerre fut déclarée tous les jeunes du village
se trouvèrent enrolés au grand désespoir de leurs familles. « Quelle chance a eu le fermier, dirent les villageois. Son fils encore convalescent n’a pas pu partir et il a bien de la chance de l’avoir encore à ses côtés ». « peut-être… répondit le fermier ». La vie à la ferme se continua donc paisiblement, il découvrit peu à peu comment simpifier, optimiser ses tâches, s’améliorer, développa même de nouveaux outils dont la vente lui rapporta un supplément appréciable. Si bien qu’arriva un jour où son fils rétablit décida de se marier et de partir de la ferme. Il le bénit alors pour l’homme qu’il était devenu, fier de le voir faire sa vie. Les villageois lui dirent « mais ce n’est pas trop dur de te séparer de ton fils comme ça ? Il t’aidait quand même bien à la ferme, ça va être difficile, en plus tu n’est plus si jeune ! ». Je vous laisse imaginer ce qu’il répondit …

A bientôt pour la suite…

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Les 7 piliers : 3-Les valeurs

Bonjour !

Abordons donc aujourd’hui les valeurs.
C’est la réponse à « Qu’est-ce qui est vraiment important pour vous dans la vie ? », ce vers quoi vous tendez, ce qui vous est indispensable, ce que vous cherchez à satisfaire. Ces valeurs nous ont souvent été transmises au départ par notre éducation, culture, environnement etc… Elles ne sont pas figées et évoluent au cours de notre vie. Il est très important de les connaître et de les hiérarchiser car elles sont à la fois le moteur même de notre motivation et les meilleurs indicateurs pour prendre les bonnes décisions !
En cas de doute, posez-vous toujours la question de savoir si votre choix est en accord avec vos valeurs profondes car dans le cas contraire vous allez rapidement le regretter.
Exemple : On vous propose un nouveau poste à responsabilité, vous êtes flatté, valorisé ( et c’est bien naturel), vous avez conscience de l’augmentation que cela représente et acceptez immédiatement . Sauf que , par exemple , vous avez une valeur très importante de liberté , et disposer de votre temps après 18h pour faire du sport ou voir des amis va se trouver largement empiétée puisque les horaires imposés sont plus contraignants et vous vous apercevez qu’avec toutes les autres contraintes de votre vie ce n’est plus gérable mais c’est trop tard. Si vous aviez pu vous poser sereinement face à ce choix avec en tête les valeurs les plus importantes pour vous, vous auriez pu choisir en conscience , ou négocier un cadre dans lequel cette valeur est néanmoins satisfaite.
Autre chose, il arrive parfois que l’on se trouve dans une période où l’on ne se sent pas trop bien, pas nécessairement suite à un événement particulier, mais plutôt une période d’intériorisation (ce n’est pas le plus confortable certes, mais ce sont souvent les moments où l’on avance le plus). Cela peut être le signe que votre echelle de valeur a besoin d’être réorganisée un peu. Il peut être alors utile de se demander si il n’y en aurait pas une haut placée qui ferait trop d’ombre aux autres ou vous limiterait , et dont la place plus juste aujourd’hui serait différente. Ou bien, est-ce qu’une valeur n’est pas assez mise en avant aujourd’hui dans votre vie.

Je vous propose donc de prendre un papier et un crayon…

ça y est ?

Commencez par noter sans réfléchir tout ce qui vous vient quand vous répondez à la question : « Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi dans la vie ? » « Quelles sont les choses sans lesquelles la vie ne mériterait pas d’être vécue ? »
… Liberté, amour, argent, réalisation… Notez-en disons une vingtaine (+ ou – ).
Ensuite, distinguez dans ce que vous avez noté les valeurs et les critères ( qui sont des déclinaisons d’une valeur , ou une sous-valeur).
Exemple :
-l’argent n’est pas une valeur mais un critère . Posez-vous la question « qu’est-ce que ça me donne de plus important ? » …sécurité, liberté…. c’est la valeur.
-Qu’est-ce que l’amour m’apporte de plus ? Rien de plus, c’est l’amour, c’est une valeur.
Donc, posez-vous la question pour chaque élément noté…
Vous pouvez avoir plusieurs éléments (critères) qui se retrouvent dans la même valeur (si vous en avez noté un certain nombre).

Ensuite, identifiez dans cette liste les 7 valeurs les plus importantes pour vous aujourd’hui.
Notez-les.

Vous allez maintenant les hiérarchiser .
Prenez la première de votre liste et posez-vous la question : « est-ce que … est plus important que …(la deuxième de la liste) ». Si oui, laissez-la au-dessus, sinon placez-la en -dessous. Même chose avec le 3ème ect… jusqu’à la 7ème.
Passez à la deuxième de votre liste initiale et posez-vous la question : « est-ce que … est plus important que …(la 3ème) ». Si oui, laissez-la à sa place, sinon placez-la en -dessous. Même chose avec le 4ème ect… jusqu’à la 7ème. Et procédez ainsi de suite jusqu’à ce que vous établissiez votre échelle de valeurs complète.
C’est toujours intéressant d’en prendre conscience car cette échelle de valeurs, qui conditionne grandement votre vie, est généralement inconsciente. Donc à partir de là, vous vous connaissez déjà mieux !
Vous pouvez vous y référer pour vos prises de décision et vous verrez que cela facilite la tâche avec l’assurance de ne pas se tromper !

Dernière étape, demandez-vous comment vous pouvez vivre plus pleinement vos valeurs dans votre vie ? Qu’est-ce qui devrait être présent pour que vous puissiez constater que vous les réalisez ? Quels sont les éléments qui vous permettront de le vérifier ? Éventuellement, quelle règle serait utile pour les assurer.

Prenez le temps de faire ce travail pour vous, si ce n’est pas possible immédiatement, programmez-le. Cela en vaut vraiment la peine !

A bientôt…

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Les 7 Piliers : 2-Les besoins

Bonjour !

Aujourd’hui, deuxième pilier : les besoins.

Cela concerne tout ce qui vous est nécessaire pour être bien.
Pour illustrer cela, nous pouvons nous référer à Abraham Maslow, psychologue Américain, qui a développé une hiérarchie des besoins humains: « la pyramide de Maslow ».
A la base de cette pyramide, on trouve le niveau 1 : celui des besoins primaires de maintien en vie.
Ensuite le niveau 2 : le besoin de protection et de sécurité. Niveau 3 : le besoin d’amour et d’appartenance. Niveau 4 : le besoin d’estime de soi. Et enfin le niveau 5 : le besoin de réalisation de soi.
Il considère qu’un besoin ne peut être satisfait si un niveau inférieur ne l’est pas. D’où l’importance d’identifier et de répondre à ses besoins à chaque niveau.
Ces besoins ne se commandent pas et sont largement inconscients et c’est la raison pour laquelle leur non-satisfaction génèrera une manifestation inconsciente grandissante si vous ne les satisfaisez pas (qui peut aller jusqu’à somatiser l’expression de ces besoins ! ).

La première chose à faire est donc d’identifier quels sont vos besoins dans la vie ? Qu’est-ce qui vous rend heureux ? Vous donne de l’énergie et vous fais sentir plus vivant ?
Ou si cela vous semble plus simple : Qu’est-ce qui vous manque dans la vie pour être pleinement épanoui ?
Pour vous donner des pistes :
-les émotions sont souvent de bons indicateurs des besoins à satisfaire.
-Les comportements que vous avez sont des réponses à des besoins (même et surtout quand vous les identifiez comme « non-conformes » à ce que vous voulez consciemment, et dans ce cas, ce n’est qu’en satisfaisant le besoin que vous lâcherez le comportement).
Autre point important, vous devez être capable de répondre vous-même à vos besoins et ceux-ci ne doivent en aucun cas empiéter ou nier ceux des autres. Personne n’est tenu, ou responsable , d’assurer vos besoins ( en tant qu’adulte j’entends ! ).
Quand vous avez identifié ces besoins importants pour vous, posez-vous la question de savoir comment vous pouvez les mettre en « arrosage automatique ». C’est à dire, que pouvez-vous faire pour que ces besoins soient satisfaits régulièrement, automatiquement dans le cadre de votre mode de vie. Il s’agit ici de mettre en place des habitudes.
Exemple : -J’ai besoin de consacrer régulièrement du temps à une activité sportive pour me sentir bien. Donc, je m’organise pour que ce besoin soit prévu dans mon emploi du temps et aussi incontournable que mes besoins primaires.
-J’ai besoin de reconnaissance. Donc, Je communique sur ce que je fais afin d’avoir du feedback, je partage, ce que je suis et ce que je fais.
Etc…

Quand vos besoins concernent les relations, il est important de prendre conscience de la manière dont vous exprimez vos besoins.
Un exemple au travail: quelqu’un a été indélicat avec vous au sujet d’une tâche que vous avez effectué et vous comprenez pas.
Projetez-vous sur l’autre un jugement ou la conséquence de ce manque « tu me prends pour un … mais tu n’es même pas capable de dire ce que tu veux et après tu te plains ! » ; ou parlez-vous de vous et de vos besoins ? « je n’apprécie pas ce que tu me dit, j’ai l’impression d’être dévalorisé. Pourrais-tu me dire ce que tu attendais vraiment de moi ? » Vous pouvez aisément imaginer la différence d’issue du dialogue dans les deux situations … On parle ici de CNV, communication non-violente, qui est un outil particulièrement intéressant notamment quand on parle de ses besoins. On en reparlera à une autre occasion.
Avec ces différents outils, vous allez installer naturellement un mieux être et progressivement accéder à d’autres besoins plus profonds et non moins essentiels auxquels vous pourrez répondre. C’est la voie vers votre réalisation et du même coup votre bonheur comme on le voit dans la pyramide de Maslow. Alors soyez à l’écoute !

A bientôt pour la suite…

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Les 7 piliers : 1-l’intégrité

Bonjour !

Je vous propose aujourd’hui le début d’un travail de fond qui va porter sur ce que Thomas Leonard a identifié comme étant les « 7 piliers de vie », ou les grands axes qui vous permettent d’accéder à une vie équilibrée . Ces piliers, que nous allons travailler tour à tour, sont aussi interdépendants. Cela signifie que les progrès de l’un alimente l’ensemble puisque vous êtes un système et non pas un agglomérat d’éléments isolés !

Ces 7 piliers de vie sont :

1-L’intégrité

2-Les besoins

3-Les Valeurs

4-Le positivisme

5-Savoir poser ses limites

6-Vérifier son réseau relationnel

7-Rendre le présent parfait

Commençons donc aujourd’hui par l’intégrité :

Quand on parle d’intégrité, on lie très souvent ce concept à l’honnêteté, la responsabilité etc… Ces critères en font partie certes, mais l’intégrité est une notion à part entière qui est une forme d’alignement entre ce que je suis vraiment, la reconnaissance de mes besoins, le respect de mes valeurs, le respect de moi-même dans mes choix, la capacité à tenir mes engagements envers les autres , en bref, la capacité à « Dire ce que je fais, et faire ce que je dis ». (on vois déjà bien le lien avec les autres piliers).

Quand on parle d’intégrité, on pense tout d’abord à l’intégrité dans notre relation au monde extérieur, être honnête, juste, sincère, droit, tenir ses engagements, mais c’est essentiel aussi à l’intérieur de votre propre système (vous-même) ! Cela veut dire que vous gagnerez en confiance en vous ( et susciterez la confiance ) si vous avez cette intégrité personnelle qui vous guide dans vos choix, votre capacité à tenir vos engagement envers vous-même en vous respectant, en reconnaissant vos besoins, en satisfaisant vos valeurs… Cette intégrité personnelle et envers les autres est perceptible, vous avez certainement déjà connu une personne en qui vous n’aviez aucun doute quant à son intégrité, en qui vous aviez confiance, tout comme d’autres personne en qui vous n’auriez jamais placé votre confiance quand bien même aucun événement ne justifiait cette impression. A l’intérieur même de votre système, la même chose se produit dans le sens où vous pouvez consciemment décider de prendre une décision et inconsciemment vous ne la suivez pas car « la confiance en vous » n’est pas présente. Ce qui se joue à l’extérieur se joue de la même façon à l’intérieur. En général, cela se solde par le fait que vous n’allez pas au bout, ce qui génère un manque de confiance accru, une dévalorisation etc… et la boucle est bouclée.

Alors, comment élever son niveau d’intégrité ?

Tout d’abord, posez-vous ces questions :

Y a-t’ il des choses que vous faites en désaccord avec certaines de vos valeurs ?

Y a-t’ il des situations où vous n’êtes pas authentique ?

Pouvez-vous citer ce qui vous nuit dans votre vie ?

Acceptez-vous des choses qui ne sont pas bonnes pour vous ?

Vous faites-vous « du mal » d’une manière ou d’une autre ?

Et maintenant, qu’est-ce que vous décidez de faire avec ça ? Comment vous allez commencer à progresser vers plus d’intégrité sur ces points-là ?

Le respect des autres est très important, mais il doit se faire dans le respect de vous-même. Et c’est toujours possible pour peu que l’on s’en donne la peine. D’ailleurs, est-ce que : si le respect de quelqu’un doit passer par une perte de votre authenticité, est-ce que cela vous permet d’être intègre ? Considérez-vous quelqu’un qui n’est pas authentique comme quelqu’un d’intègre ?

Quand à votre système personnel, je ne vous apprend rien, vous ne pouvez pas vous mentir vraiment, vous berner… et là, c’est votre confiance en vous et votre estime de soi qui en prend un coup, non ?

Alors, juste une question pour finir :

Qu’est-ce qui se passerait si vous éleviez votre niveau d’intégrité ?

Je vous dis à bientôt pour le deuxième pilier !

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L’écologie

Bonjour!
Comme promis, voici un petit exercice sur l’écologie qui va vous permettre de mettre à jour les paramètres conscients et inconscients qui sont nécessaires à votre plein engagement dans la réalisation de votre objectif. Etape indispensable si vous voulez vous assurer de le mettre en œuvre ou de ne pas bloquer à un moment ou un autre…
Ne soyez pas surpris par le fait que je vous demande de « dessiner ». Pas besoin d’être un artiste ou d’avoir un talent particulier, c’est votre représentation de la situation de manière synthétique qui va solliciter votre inconscient et j’aime toujours voir la surprise que vous avez devant le résultat et la prise de conscience que cela amène déjà parfois ! Alors faites-vous confiance, cet étape est déjà un dialogue de surface avec votre inconscient.

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Même si cela semble parfois compliqué, il y a toujours une solution. Comme disait Einstein « un problème ne peut pas être résolu au niveau où il a été créé », c’est à dire que vous devez élever le débat face à une situation problématique pour en sortir . Si c’est un problème de comportement, explorez le niveau de vos capacités. Si c’est un problème qui relève de vos capacités, allez voir du côté de vos croyances ou de vos valeurs. Si c’est un problème de croyance ou de valeurs, explorez le niveau de l’identité. Et pour un problème identitaire, passez au transpersonnel : à quoi vous contribuez. Ça vous dit quelque chose ? Oui, on parle ici des niveaux logiques sur lesquels on a travaillé ensemble récemment.

J’espère que cela vous a été utile, n’hésitez pas si vous avez des questions, si vous rencontrez des difficultés, si vous avez juste des commentaires …

A bientôt !

(Illustrations: créathéo).

L’Inconscient

Bonjour !

Nous allons parler aujourd’hui de l’insconscient. Et oui, même si nous avons l’impression d’être consciemment au contrôle, force est de constater que ce conscient n’est que la partie émergée de l’iceberg. Vous en doutiez ? Pourtant, nous ne pouvons pas toujours expliquer certains comportements ou états dans lesquels nous nous retrouvons… quand bien même on s’était juré de ne plus les répéter…mais ça c’est consciemment !
« Oui, oui, je sais » vous allez me dire « je fais ce que je peux, c’est pas simple… »
Certes, mais lutter contre son inconscient est la meilleure façon de ne pas avancer. Alors quoi faire ?
Tout d’abord, accueillir. Même si ce que vous vivez ne vous satisfait pas, lutter ne fera qu’entretenir le problème car cela consiste à ignorer ce qui se manifeste, et cela ne fera que se manifester plus encore ! Une fois le message reçu avec bienveillance, vous pouvez commencer à intégrer cette demande, l’affiner, chercher ce qu’elle veut satisfaire au final et trouver le meilleur moyen pour cela.
Je vous le dis, quel que soit ce que vous vous faites à vous-même, c’est toujours utile et la meilleure solution dont vous disposez à ce moment-là. Oui, même quand vous perdez vos moyens …
Cela ne veut pas dire que vous n’y pouvez rien, cela veut dire que tant que vous ne satisferez pas la fonction utile sous-jascente, vous l’avancerez pas d’un pouce.
On touche donc ici à ce dont je vous ai déjà parlé dans des publications précédentes, à savoir l’écologie (pas celle de l’environnement mais la vôtre !).
C’est ce qui se manifeste souvent comme un blocage, ou un sabotage. On veut faire quelque chose, mais on reste bloqué, ou on ne fait pas ce qu’il faut pour y parvenir.
Je ne vous cache pas que travailler l’écologie seul relève du défi puisque nous mettons inconsciemment en place toutes les barrières nécessaires pour la protéger et ce n’est que dans l’assurance qu’elle sera préservée que l’on acceptera inconsciemment d’évoluer !
Mais il existe tout de même quelques outils qui peuvent vous aider à y voir plus clair, mettre à jour ce qui coince et avoir des prises de conscience qui vous feront avancer, voire trouver vos solutions !
Je vous proposerai demain un petit exercice destiné à mettre à jour ces paramètres.
En attendant, soyez à l’écoute bienveillante de vos sensations, découvrez-vous un peu plus encore, apprenez à mieux vous connaître, sans jugement… vous constaterez à quel point vous êtes formidables !

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L’Ancrage

Bonjour,
Comme promis, je vais vous présenter aujourd’hui une technique d’ancrage qui vous permettra de mettre ou remettre en place l’état nécessaire au Flow en situation de challenge.
La technique est proche de ce que vous avez fait hier au niveau transpersonnel (voir le post), avec quelques détails supplémentaires assurant sa disponibilité.

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Rappelez-vous qu’un ancrage ne s’épuise que si on ne l’utilise pas ! Plus vous l’utilisez, plus vous développez votre capacité à vous connecter à ce Flow, et à terme vous pourrez le faire de manière inconsciente ( c’est à dire automatique, sans même y penser).

A vous d’expérimenter maintenant !

(Pour plus d’efficacité ou si vous rencontrez des difficultés, faites appel à un coach professionnel).

A bientôt…

L’Alignement

Bonjour,

Je vous propose aujourd’hui d’expérimenter l’alignement des niveaux logiques.
Définit par Robert Dilts, inspiré par Gregory Bateson, les niveaux logiques sont composés de six niveaux qui permettent de vérifier que vous êtes totalement cohérent, engagé dans votre objectif. Cette cohérence est l’assurance de ne pas vous auto-saboter, ou ne pas bloquer sans savoir pourquoi à un moment donné, en résumer avoir la capacité de donner le meilleur, d’atteindre le Flow.
Ce n’est pas négligeable car vous savez très bien que même avec une préparation au top, il arrive que certaines personnes ne performent pas et il n’y a rien de plus frustrant ! De plus, cela peut avoir des conséquences sur l’estime de soi .
Voici donc les étapes à suivre pour valider et renforcer cet alignement :

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L’image contient peut-être : texteL’image contient peut-être : texteCe qui est essentiel, c’est de bien maintenir l’état ancré au niveau transpersonnel lorsque vous redescendez les niveaux logiques afin de procéder à l’alignement.

Bon alignement et à demain pour travailler l’ancrage de ressource de Flow…

(Illustrations: créathéo).

Le Flow

Bonjour!

C’est l’effervescence ici, à Gérardmer avec le Triathlon. En tant que préparateur mental pour sportifs c’est donc l’occasion pour moi de consacrer une publication ciblée sur la performance qui sera néanmoins utile à tous puisque nous allons parler de la notion de « flow » ou de « zone ». Vous n’êtes pas sportif ? Ne vous sauvez pas pour autant, quelle que soit l’activité pratiquée, le Flow est l’état optimal que vous pouvez atteindre pour atteindre le meilleur de vous-même.

Le psychologue hongrois Mihály Csíkszentmihályi, père de la notion de « flow » le définit comme un état dans lequel la personne est totalement absorbée dans une activité, dans un état de concentration maximal, de plein engagement et de satisfaction dans son accomplissement. C’est une immersion totale. Il identifie même cette expérience comme étant la voie royale d’accès au bonheur ! Rien que ça !

Vous avez probablement connu cette expérience, où vous étiez totalement absorbée par une activité où tout autre besoin semble dérisoire, une perception du temps inhabituelle, un plaisir total, un sentiment de fusion avec ce que vous faites, l’oubli total de soi, la fluidité de vos réactions dans la situation de manière facile et naturelle, l’adaptation spontanée qui vous place en permanence dans l’état optimal. Que ce soit dans la pratique sportive ou de n’importe quelle autre passion d’ailleurs, c’est le « Flow », la voie royale pour atteindre de votre meilleure performance.

L’objectif premier du sportif en terme de préparation mentale est donc d’atteindre ce « flow » au moment de l’épreuve.

Pour cela il y a deux axes :
-la préparation qui va le permettre ou le favoriser.
-l’apprentissage d’outils qui permettent de s’y connecter le moment venu en cas de besoin.

En terme de préparation, il existe certains paramètres qui sont incontournables :
-L’épreuve doit être un challenge en adéquation avec vos compétences ( ni trop élevé, ni trop faible ).
-vous avez du plaisir à le faire.
-vous développez votre aptitude à vous remémorer (littéralement revivre) des expériences de succès, de flow.
-vous avez une concentration totale quand vous pratiquez, une présence totale dans l’instant présent, en lâchant totalement le résultat.
-hors entraînement, vous visualisez l’épreuve dans les meilleures conditions, le résultat atteint.
-vous êtes conscient du « but du but ».
Cette notion du « but du but » est très importante puisqu’elle vous permet de vous connecter à ce qui est vraiment essentiel pour vous à travers cette activité. C’est ce qui va vous motiver profondément et vous aligner sur cet objectif.
Je vous proposerai demain un exercice en vue de cet alignement.

Pour l’accès direct au Flow sur le moment de l’épreuve, l’ancrage sera très utile. Soit pour l’installation de l’état, soit pour le retrouver en cas de difficulté.
L’ancrage est une forme de « conditionnement » dans lequel le rappel d’une image, un son, un contact physique (idéalement les trois à la fois ) permettent de déclencher l’état associé.
C’est très simple et très efficace. Vous en avez déjà de multiples : une chanson vous remet instantanément dans un état particulier, la vue d’un aliment vous dégoûte, une odeur vous rappelle un souvenir… la publicité manipule ces ancrages constamment pour vous pousser à l’achat !
Alors, pourquoi ne pas l’utiliser volontairement à bon escient ?
Je vous proposerai donc la technique de l’ancrage après-demain.

A bientôt !

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Faire évoluer ne croyance limitante

Bonjour !
Aujourd’hui, vous allez pouvoir faire évoluer une croyance limitante. Peut-être l’avez-vous déjà identifiée suite à la lecture de mon post d’hier ? Si ce n’est pas encore le cas, vous pouvez le lire ou relire, ou bien identifier une situation dans laquelle vous êtes bloqués ou dans un état de stress et vous demander :
-qu’est-ce que je me dis à ce moment là ?
-qu’est-ce que j’en pense ?
(Exemple: je ne peux pas…)
Vous en avez une ? Allons-y !

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L’expérience subjective

Bonjour !
Je vous propose aujourd’hui, dans la continuité du thème de la semaine dernière « la vision du monde », d’analyser comment se structure votre expérience de la réalité.
Schématiquement, l’être humain perçoit le monde qui l’entoure au moyen de ses 5 sens: la vue, l’ouïe, le toucher, l’odeur et le goût. À partir de ces informations, il génère une représentation interne a laquelle il donne un sens, ce qui déclenche un état interne. Ces données sont analysées, évaluées au moyen de filtres (éducatifs, culturels, expérience personnelle…), critères, valeurs etc…il aboutit alors à une croyance à ce sujet. Il décide alors du comportement qu’il va adopter. Ce comportement va aussi conditionner la suite de son expérience puisque sa fonction est de lui permettre de vérifier concrètement les étapes précédentes ! Si ce type d’expérience se répète, ou si l’intensité est très forte, la croyance va s’ancrer et devenir une partie importante de la structure interne de la personne.
Comme vous vous en doutez, les conséquences d’expériences vécues comme positives sont excellentes, elles renforcent l’estime de soi , valident des ressources… dans le cas d’expériences vécues négativement, elle deviennent limitantes et difficiles à dépasser puisque largement inconscientes.
Un exemple très simple: Fabien se promène dans un parc. Il croise un chien . La vue de ce chien déclenche un malaise, le souvenir d’avoir été bousculé petit par un gros chien et la croyance qu’ils sont dangereux fait qu’il adopte ( involontairement ) une attitude associée à la peur, le chien le sent et réagit en commençant à aboyer. Le malaise grandit un peu plus et il s’agite en tentant de l’éloigner de lui.. à quoi le chien qui prend peur à son tour répond en devenant plus agressif… il en conclu que les chiens sont vraiment dangereux, la boucle est bouclée !
La bonne nouvelle ? Les croyances que nous identifions comme limitantes peuvent être revisitées, actualisées. Elles ont eu une bonne raison d’être là, on été utiles, maintenant il est peut-être temps de les mettre à jour afin qu’elles puissent devenir aidantes.
Les croyances limitantes sont parfois faciles à identifier « je me crois incapable de… », « on ne doit pas… », « je n’ai pas le droit de … », je ne mérite pas de … ».
Parfois, elles sont plus cachées et vous pouvez les identifier en vous demandant :
« qu’est-ce qui m’empêche de … », « que se passerait-il si …? », « de quoi ai-je peur ?, : « qu’est-ce que ça prouve ? », « qu’est-ce que ça veut dire pour moi ? »
Je vous proposerai demain un petit exercice en vue d’actualiser une croyance limitante. Profitez-en aujourd’hui pour en identifier une 😉

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Vision du monde

Bonjour !
Je vous propose de parler aujourd’hui de « vision du monde ».
Si nous avons l’illusion de partager tous la même réalité, ce qui est factuellement vrai, force est de constater que chacun d’entre nous a sa propre perception de celle-ci au travers de ses sens ; de ses propres filtres culturels, familiaux… ; de ses croyances etc… Autant dire qu’il y a autant de « mondes » que d’individus ! Comme le dit un présupposé de la PNL, « la carte n’est pas le territoire » et cela résume parfaitement cette notion. Chacun possède sa propre carte pour naviguer dans notre monde. Toute la subtilité réside dans le fait d’en prendre conscience (soit dit en passant, aucune carte ne vaut mieux qu’une autre) et de rester ouvert à l’idée que celle des autres est différente de la nôtre, seule véritable clé pour une meilleure compréhension. Un exemple un peu extrême, si vous allez en Asie et que vous communiquez avec votre langage et vos codes comportementaux, vous allez être confrontés à une incompréhension totale et un rejet pour votre comportement qui sera inadapté et mal interprété. Une connaissance de leurs us et coutumes vous aidera à établir de bonnes relations.
Un exemple plus familier, vous attendez votre oncle david pour un repas de famille, et il est en retard comme toujours. La maîtresse de maison exaspérée dit « qu’il se fiche vraiment du monde ! Quel manque de respect pour elle! », cette situation la met dans un état tel qu’elle va en partie se gâcher la journée à cause de cet incident. De son côté, l’oncle a eu bien du mal à trouver un fleuriste ouvert mais il n’était pas question arriver les mains vides… c’est une question d’éducation pour lui !
Vous allez me dire, ok, c’est bien gentil tout ça mais comment fait-on pour savoir ce qui relève de notre propre carte du monde ?
Voici par exemple ce que vous pouvez vous demander :
-Quand une situation X veut dire Y pour vous .
Exemple : il ne me dit pas « Bonjour », il fait la tête.« en quoi le fait que j’observe « X » prouve que « Y » ?
-A chaque fois que « A », alors «B ». En quoi le fait qu’il se passe A entraîne que B, est-ce que c’est toujours vrai ? Dans toutes les circonstances ? Y a-t’il une fois ou ce n’était pas vrai ? Exemple: « à chaque fois que dois parler en public, je perds mes moyens ». Quand vous parler à des amis aussi ? Depuis toujours ? Même à la boulangerie quand il y a du monde ? …
– « Il pense que…  » Comment je le sais ? Est-ce qu’il l’a dit ? Qu’est-ce qui le prouve ? (la réponse « c’est toujours comme ça  » renvoie à la question précédente!) Est-ce qu’il pourrait penser autre chose ?
– Quand vous annoncez des généralités comme « les commerciaux sont tous des menteurs », vraiment tous ? Tout le temps ? Comment vous le savez ?
– Quand vous formulez des « vérités » : « il faut souffrir pour être belle », qui le dit ? Est-ce vrai ? Tout le temps ?
Votre modèle du monde est unique et bâti sur des règles, des croyances, des significations que l’on vous a transmis et que vous avez acquis par votre expérience personnelle. Celles-ci ne sont pas gravées dans le marbre et vous les faites évoluer au cours de votre vie, par la force des choses mais aussi et heureusement par choix !
Il est utile de se poser ce genre de question quand on se trouve confronté à ses propres limites, c’est à dire quand vous n’êtes pas satisfait de vos comportements, de l’état dans lequel vous vous mettez ou encore dans une relation insatisfaisante avec quelqu’un d’autre. Ainsi, vous allez pouvoir agrandir votre « carte » et faire bouger un peu vos frontières …L’idée est que l’on peut évaluer une situation et la vivre de différentes manières.
Je vous proposerai demain d’explorer d’autres points de vue au moyen d’un petit exercice très simple mais très efficace.

En attendant, prenez le temps d’observer le modèle du monde gens qui vous entourent , c’est passionnant et instructif !

Notion d’objectif

Bonjour !

Je voudrais aborder aujourd’hui avec vous la notion d’objectif.
Si la définition d’un objectif peut commencer par identifier ce qu’on ne veut pas ou plus, cela ne constitue pas une formulation finale correcte. Pour faire une analogie simple, imaginez que vous montez dans un taxi , le chauffeur vous demande la destination, et vous répondez que vous ne voulez pas aller à Marseille, ni à Lyon, et encore moins à Valence… il va certainement être légèrement surpris par votre réponse et la raison semble évidente, vous devez connaître votre destination sinon il ne vous conduira nulle part ! La première chose à faire est donc de définir très précisément votre but, où vous voulez aller.
Maintenant, un deuxième critère important est qu’il soit réaliste. Cela comprend la faisabilité et le fait qu’il dépende de vous. C’est à dire que votre objectif doit être formulé de telle manière qu’il soit entièrement sous votre contrôle. Par exemple, « je voudrais que mon fils m’écoute et arrête de m’énerver » n’est pas un objectif puisqu’il ne dépend pas de vous ; par contre « avoir la capacité de capter son attention pour faire passer votre message et garder votre sang-froid » vous appartient et peut être un objectif. Vous saisissez ?
Un autre point essentiel à examiner est ce qu’on appelle l’écologie. Il ne s’agit pas ici de la sauvegarde de la planète mais de votre sauvegarde personnelle ! L’être humain est merveilleusement bien fait ( même si parfois on a l’impression de se compliquer la vie ).Si votre objectif peut avoir des effets négatifs pour vous ou votre entourage, ou bien va à l’encontre de vos valeurs (et que vous en soyez conscient ou non) ; alors vous allez vous sabotez inconsciemment pour ne pas l’atteindre tant que vous n’aurez pas satisfait tous les critères qui bloquent. Un exemple, un sportif est totalement engagé dans son entraînement et sa préparation de compétition, il est conscient d’être prêt et pourtant, le jour J, toutes les conditions sont réunies et il ne performe pas , c’est l’échec , l’incompréhension sur ce qui c’est passé. En questionnant, on finit par s’apercevoir que les conséquences de cette réussite aurait été synonyme de l’entrée dans une équipe nationale, un rythme d’entraînement supérieur, un changement de lieu de vie, plus loin de sa famille, un doute sur sa capacité à être à la hauteur ensuite… Bref, des questions restées non posées, plus ou moins refoulées peut-être par peur, auxquelles il aurait dû répondre auparavant pour éviter ce sabotage ou bien choisir un objectif en adéquation avec son « système » complet. Vous l’avez donc compris, ce critère est essentiel car il peut à lui seul mettre en péril un objectif pourtant bien « formulé » au départ.
Un dernier paramètre important, il doit être mesurable. C’est à dire que les critères qui vous permettent de savoir que vous avez atteint votre objectif doivent être concrets, précis, observables. Ils répondent à la question : « comment vous saurez que vous avez atteint votre objectif ? ».
Sinon, ce serait comme commencer une course sans savoir où est la ligne d’arrivée, à quoi elle ressemble, comment vous saurez que vous l’avez atteinte… soit vous ne démarrerez pas, soit vous risquez de courir jusqu’à l’épuisement ou encore vous finirez par abandonner car si vous ne savez pas où vous en êtes , votre motivation finira par s’épuiser elle aussi…
Prendre le temps d’explorer ces différents paramètres en détail peut vraiment vous aider à « partir du bon pied » et surtout vous assurer d’aller jusqu’au bout!
Je vous proposerai demain de mettre en pratique ces principes en passant au crible un de vos objectif au travers de questions précises.
En attendant, bonne journée à vous!

Mise en mouvement, ou comment arrêter de procrastiner

Bonjour !
Aujourd’hui, comme promis, je vous propose d’expérimenter un processus très simple qui va vous aider à vous mettre en mouvement. Et oui, la procrastination est très à la mode de nos jours mais même si on aime la mode, on reste toujours libre de ses choix !
( Prenez un papier et un crayon pour noter vos réponses…)

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La confiance en soi

Bonjour à tous,
Un peu de nouveauté pour cette reprise…
C’est avec beaucoup d’enthousiasme que vous propose d’aborder régulièrement sur cette page un thème, une technique ou une réflexion , fractionnée au besoin sur plusieurs jours, afin de vous faire vivre personnellement ce superbe outil de développement personnel qu’est le coaching. Je souhaite de tout cœur que ce partage vous apporte des pistes pour vivre encore plus pleinement votre vie, atteindre plus facilement vos objectifs ou tout simplement élever encore votre niveau de réflexion ; en bref, devenir le meilleur de vous-même !

Le thème que je vous propose aujourd’hui est « LA CONFIANCE »

Au cours des nombreux coaching et thérapies brèves que j’ai pu effectuer depuis une dizaine d’années maintenant, j’ai constaté que quel que soit le thème ou le champ d’intervention, la question du manque de confiance était récurrente ou au moins sous-jacente dans bien des cas. Les mécanismes nous privant de cette ressource sont divers, variés ,multiples, souvent inconscients… mais utiles aussi ! Néanmoins, il arrive qu’ils deviennent limitants, c’est alors utile de prendre conscience que le moment est venu d’évoluer, et nous avons en nous toutes les ressources nécessaires pour cela.

Alors, pour commencer, qu’est-ce que « la confiance en soi » ?
La confiance en soi est l’une des trois composantes de l’estime de soi, avec l’amour de soi et l’image de soi. L’amour de soi étant la capacité à s’aimer et s’accepter de manière inconditionnelle (quoi que je fasse, quoi qu’il arrive…), l’image de soi étant la représentation que nous avons de nous-même (notre représentation profonde mais aussi celle que nous percevons au travers de notre environnement et qui reste notre propre interprétation ne l’oublions pas ). La confiance en soi est notre capacité à agir, elle s’applique principalement à nos comportements. Il est évident que ces trois composants sont intimement liés, et nous reviendrons à une autre occasion sur les autre composants. S’il est évident que l’amour de soi et l’image de soi conditionnent notre capacité à passer à l’action, il n’en reste pas moins que ces paramètres sont aussi nourris (ou diminués ) par les résultats de nos actes. Il est important de comprendre que comme dans le modèle économique, notre niveau d’estime de soi de départ définit le niveau d’ investissement  que l’on peut faire. Il doit être en relation : si j’ai une bonne estime de soi, je peux prendre des risques plus grands car même en cas d’échec je pourrai faire face. Dans le cas contraire, mon investissement sera moindre car sinon le risque sera trop grand. Dans tous les cas, une bonne gestion de ce « capital » permet à chacun de grandir dans de bonnes conditions en renforçant son estime de soi, et en élevant sa capacité à prendre des risques justes.
Pour citer un exemple, j’ai accompagné un jour une jeune femme qui était très timide, avec une faible estime de soi dont elle souffrait vraiment. Les raisons dataient d’expériences mal vécues il y a de nombreuses années et nous avons commencé par faire tout le travail nécessaire à ce niveau. Toutefois, nous n’avons commencé à mesurer les bénéfices de ce travail qu’à partir du moment où nous sommes passées à la mise en mouvement, l’expérimentation d’abord minime , puis de plus en plus importante de nouveaux comportements qui ont nourris sa confiance, et du coup son estime de soi, qui à son tour lui a permis d’aller encore plus loin.
C’est magnifique de voir ainsi une personne commencer à se réaliser, se libérer d’un schéma limitant.
Vous avez dont bien compris le mécanisme, une première piste pour gagner en confiance est de se demander : quel est le plus petit acte que je peux poser aujourd’hui pour gagner en confiance? Aussi infime soit-il, il représente votre mise en mouvement. Il n’existe aucune situation dans laquelle vous ne pouvez strictement rien faire.

Je vous proposerai demain un outil pratique qui peut vous aider dans ce sens.
En attendant bonne journée et bonnes expérimentations !