Bonjour !
Aujourd’hui, vous allez pouvoir faire évoluer une croyance limitante. Peut-être l’avez-vous déjà identifiée suite à la lecture de mon post d’hier ? Si ce n’est pas encore le cas, vous pouvez le lire ou relire, ou bien identifier une situation dans laquelle vous êtes bloqués ou dans un état de stress et vous demander :
-qu’est-ce que je me dis à ce moment là ?
-qu’est-ce que j’en pense ?
(Exemple: je ne peux pas…)…
Vous en avez une ? Allons-y !
Mois : août 2017
L’expérience subjective
Bonjour !
Je vous propose aujourd’hui, dans la continuité du thème de la semaine dernière « la vision du monde », d’analyser comment se structure votre expérience de la réalité.
Schématiquement, l’être humain perçoit le monde qui l’entoure au moyen de ses 5 sens: la vue, l’ouïe, le toucher, l’odeur et le goût. À partir de ces informations, il génère une représentation interne a laquelle il donne un sens, ce qui déclenche un état interne. Ces données sont analysées, évaluées au moyen de filtres (éducatifs, culturels, expérience personnelle…), critères, valeurs etc…il aboutit alors à une croyance à ce sujet. Il décide alors du comportement qu’il va adopter. Ce comportement va aussi conditionner la suite de son expérience puisque sa fonction est de lui permettre de vérifier concrètement les étapes précédentes ! Si ce type d’expérience se répète, ou si l’intensité est très forte, la croyance va s’ancrer et devenir une partie importante de la structure interne de la personne.
Comme vous vous en doutez, les conséquences d’expériences vécues comme positives sont excellentes, elles renforcent l’estime de soi , valident des ressources… dans le cas d’expériences vécues négativement, elle deviennent limitantes et difficiles à dépasser puisque largement inconscientes.
Un exemple très simple: Fabien se promène dans un parc. Il croise un chien . La vue de ce chien déclenche un malaise, le souvenir d’avoir été bousculé petit par un gros chien et la croyance qu’ils sont dangereux fait qu’il adopte ( involontairement ) une attitude associée à la peur, le chien le sent et réagit en commençant à aboyer. Le malaise grandit un peu plus et il s’agite en tentant de l’éloigner de lui.. à quoi le chien qui prend peur à son tour répond en devenant plus agressif… il en conclu que les chiens sont vraiment dangereux, la boucle est bouclée !
La bonne nouvelle ? Les croyances que nous identifions comme limitantes peuvent être revisitées, actualisées. Elles ont eu une bonne raison d’être là, on été utiles, maintenant il est peut-être temps de les mettre à jour afin qu’elles puissent devenir aidantes.
Les croyances limitantes sont parfois faciles à identifier « je me crois incapable de… », « on ne doit pas… », « je n’ai pas le droit de … », je ne mérite pas de … ».
Parfois, elles sont plus cachées et vous pouvez les identifier en vous demandant :
« qu’est-ce qui m’empêche de … », « que se passerait-il si …? », « de quoi ai-je peur ?, : « qu’est-ce que ça prouve ? », « qu’est-ce que ça veut dire pour moi ? »
Je vous proposerai demain un petit exercice en vue d’actualiser une croyance limitante. Profitez-en aujourd’hui pour en identifier une 😉
Elargir son point de vue
Bonjour !
L’exercice que je vous propose d’expérimenter aujourd’hui vise à élargir votre point de vue en prenant littéralement la place de quelqu’un d’autre. C’est très utile quand vous êtes confronté à une situation insatisfaisante de type incompréhension, conflit, malaise…
Vision du monde
Bonjour !
Je vous propose de parler aujourd’hui de « vision du monde ».
Si nous avons l’illusion de partager tous la même réalité, ce qui est factuellement vrai, force est de constater que chacun d’entre nous a sa propre perception de celle-ci au travers de ses sens ; de ses propres filtres culturels, familiaux… ; de ses croyances etc… Autant dire qu’il y a autant de « mondes » que d’individus ! Comme le dit un présupposé de la PNL, « la carte n’est pas le territoire » et cela résume parfaitement cette notion. Chacun possède sa propre carte pour naviguer dans notre monde. Toute la subtilité réside dans le fait d’en prendre conscience (soit dit en passant, aucune carte ne vaut mieux qu’une autre) et de rester ouvert à l’idée que celle des autres est différente de la nôtre, seule véritable clé pour une meilleure compréhension. Un exemple un peu extrême, si vous allez en Asie et que vous communiquez avec votre langage et vos codes comportementaux, vous allez être confrontés à une incompréhension totale et un rejet pour votre comportement qui sera inadapté et mal interprété. Une connaissance de leurs us et coutumes vous aidera à établir de bonnes relations.
Un exemple plus familier, vous attendez votre oncle david pour un repas de famille, et il est en retard comme toujours. La maîtresse de maison exaspérée dit « qu’il se fiche vraiment du monde ! Quel manque de respect pour elle! », cette situation la met dans un état tel qu’elle va en partie se gâcher la journée à cause de cet incident. De son côté, l’oncle a eu bien du mal à trouver un fleuriste ouvert mais il n’était pas question arriver les mains vides… c’est une question d’éducation pour lui !
Vous allez me dire, ok, c’est bien gentil tout ça mais comment fait-on pour savoir ce qui relève de notre propre carte du monde ?
Voici par exemple ce que vous pouvez vous demander :
-Quand une situation X veut dire Y pour vous .
Exemple : il ne me dit pas « Bonjour », il fait la tête.« en quoi le fait que j’observe « X » prouve que « Y » ?
-A chaque fois que « A », alors «B ». En quoi le fait qu’il se passe A entraîne que B, est-ce que c’est toujours vrai ? Dans toutes les circonstances ? Y a-t’il une fois ou ce n’était pas vrai ? Exemple: « à chaque fois que dois parler en public, je perds mes moyens ». Quand vous parler à des amis aussi ? Depuis toujours ? Même à la boulangerie quand il y a du monde ? …
– « Il pense que… » Comment je le sais ? Est-ce qu’il l’a dit ? Qu’est-ce qui le prouve ? (la réponse « c’est toujours comme ça » renvoie à la question précédente!) Est-ce qu’il pourrait penser autre chose ?
– Quand vous annoncez des généralités comme « les commerciaux sont tous des menteurs », vraiment tous ? Tout le temps ? Comment vous le savez ?
– Quand vous formulez des « vérités » : « il faut souffrir pour être belle », qui le dit ? Est-ce vrai ? Tout le temps ?
Votre modèle du monde est unique et bâti sur des règles, des croyances, des significations que l’on vous a transmis et que vous avez acquis par votre expérience personnelle. Celles-ci ne sont pas gravées dans le marbre et vous les faites évoluer au cours de votre vie, par la force des choses mais aussi et heureusement par choix !
Il est utile de se poser ce genre de question quand on se trouve confronté à ses propres limites, c’est à dire quand vous n’êtes pas satisfait de vos comportements, de l’état dans lequel vous vous mettez ou encore dans une relation insatisfaisante avec quelqu’un d’autre. Ainsi, vous allez pouvoir agrandir votre « carte » et faire bouger un peu vos frontières …L’idée est que l’on peut évaluer une situation et la vivre de différentes manières.
Je vous proposerai demain d’explorer d’autres points de vue au moyen d’un petit exercice très simple mais très efficace.
En attendant, prenez le temps d’observer le modèle du monde gens qui vous entourent , c’est passionnant et instructif !
Formulation d’objectif
Bonjour !
Comme promis, aujourd’hui je vous propose de passer au crible un objectif en répondant à une série de questions. Cela va vous permettre de valider que vous avez réunis toutes les conditions nécessaires à sa réalisation.
Notion d’objectif
Bonjour !
Je voudrais aborder aujourd’hui avec vous la notion d’objectif.
Si la définition d’un objectif peut commencer par identifier ce qu’on ne veut pas ou plus, cela ne constitue pas une formulation finale correcte. Pour faire une analogie simple, imaginez que vous montez dans un taxi , le chauffeur vous demande la destination, et vous répondez que vous ne voulez pas aller à Marseille, ni à Lyon, et encore moins à Valence… il va certainement être légèrement surpris par votre réponse et la raison semble évidente, vous devez connaître votre destination sinon il ne vous conduira nulle part ! La première chose à faire est donc de définir très précisément votre but, où vous voulez aller.
Maintenant, un deuxième critère important est qu’il soit réaliste. Cela comprend la faisabilité et le fait qu’il dépende de vous. C’est à dire que votre objectif doit être formulé de telle manière qu’il soit entièrement sous votre contrôle. Par exemple, « je voudrais que mon fils m’écoute et arrête de m’énerver » n’est pas un objectif puisqu’il ne dépend pas de vous ; par contre « avoir la capacité de capter son attention pour faire passer votre message et garder votre sang-froid » vous appartient et peut être un objectif. Vous saisissez ?
Un autre point essentiel à examiner est ce qu’on appelle l’écologie. Il ne s’agit pas ici de la sauvegarde de la planète mais de votre sauvegarde personnelle ! L’être humain est merveilleusement bien fait ( même si parfois on a l’impression de se compliquer la vie ).Si votre objectif peut avoir des effets négatifs pour vous ou votre entourage, ou bien va à l’encontre de vos valeurs (et que vous en soyez conscient ou non) ; alors vous allez vous sabotez inconsciemment pour ne pas l’atteindre tant que vous n’aurez pas satisfait tous les critères qui bloquent. Un exemple, un sportif est totalement engagé dans son entraînement et sa préparation de compétition, il est conscient d’être prêt et pourtant, le jour J, toutes les conditions sont réunies et il ne performe pas , c’est l’échec , l’incompréhension sur ce qui c’est passé. En questionnant, on finit par s’apercevoir que les conséquences de cette réussite aurait été synonyme de l’entrée dans une équipe nationale, un rythme d’entraînement supérieur, un changement de lieu de vie, plus loin de sa famille, un doute sur sa capacité à être à la hauteur ensuite… Bref, des questions restées non posées, plus ou moins refoulées peut-être par peur, auxquelles il aurait dû répondre auparavant pour éviter ce sabotage ou bien choisir un objectif en adéquation avec son « système » complet. Vous l’avez donc compris, ce critère est essentiel car il peut à lui seul mettre en péril un objectif pourtant bien « formulé » au départ.
Un dernier paramètre important, il doit être mesurable. C’est à dire que les critères qui vous permettent de savoir que vous avez atteint votre objectif doivent être concrets, précis, observables. Ils répondent à la question : « comment vous saurez que vous avez atteint votre objectif ? ».
Sinon, ce serait comme commencer une course sans savoir où est la ligne d’arrivée, à quoi elle ressemble, comment vous saurez que vous l’avez atteinte… soit vous ne démarrerez pas, soit vous risquez de courir jusqu’à l’épuisement ou encore vous finirez par abandonner car si vous ne savez pas où vous en êtes , votre motivation finira par s’épuiser elle aussi…
Prendre le temps d’explorer ces différents paramètres en détail peut vraiment vous aider à « partir du bon pied » et surtout vous assurer d’aller jusqu’au bout!
Je vous proposerai demain de mettre en pratique ces principes en passant au crible un de vos objectif au travers de questions précises.
En attendant, bonne journée à vous!
Mise en mouvement, ou comment arrêter de procrastiner
Bonjour !
Aujourd’hui, comme promis, je vous propose d’expérimenter un processus très simple qui va vous aider à vous mettre en mouvement. Et oui, la procrastination est très à la mode de nos jours mais même si on aime la mode, on reste toujours libre de ses choix !
( Prenez un papier et un crayon pour noter vos réponses…)
La confiance en soi
Bonjour à tous,
Un peu de nouveauté pour cette reprise…
C’est avec beaucoup d’enthousiasme que vous propose d’aborder régulièrement sur cette page un thème, une technique ou une réflexion , fractionnée au besoin sur plusieurs jours, afin de vous faire vivre personnellement ce superbe outil de développement personnel qu’est le coaching. Je souhaite de tout cœur que ce partage vous apporte des pistes pour vivre encore plus pleinement votre vie, atteindre plus facilement vos objectifs ou tout simplement élever encore votre niveau de réflexion ; en bref, devenir le meilleur de vous-même !
Le thème que je vous propose aujourd’hui est « LA CONFIANCE »
Au cours des nombreux coaching et thérapies brèves que j’ai pu effectuer depuis une dizaine d’années maintenant, j’ai constaté que quel que soit le thème ou le champ d’intervention, la question du manque de confiance était récurrente ou au moins sous-jacente dans bien des cas. Les mécanismes nous privant de cette ressource sont divers, variés ,multiples, souvent inconscients… mais utiles aussi ! Néanmoins, il arrive qu’ils deviennent limitants, c’est alors utile de prendre conscience que le moment est venu d’évoluer, et nous avons en nous toutes les ressources nécessaires pour cela.
Alors, pour commencer, qu’est-ce que « la confiance en soi » ?
La confiance en soi est l’une des trois composantes de l’estime de soi, avec l’amour de soi et l’image de soi. L’amour de soi étant la capacité à s’aimer et s’accepter de manière inconditionnelle (quoi que je fasse, quoi qu’il arrive…), l’image de soi étant la représentation que nous avons de nous-même (notre représentation profonde mais aussi celle que nous percevons au travers de notre environnement et qui reste notre propre interprétation ne l’oublions pas ). La confiance en soi est notre capacité à agir, elle s’applique principalement à nos comportements. Il est évident que ces trois composants sont intimement liés, et nous reviendrons à une autre occasion sur les autre composants. S’il est évident que l’amour de soi et l’image de soi conditionnent notre capacité à passer à l’action, il n’en reste pas moins que ces paramètres sont aussi nourris (ou diminués ) par les résultats de nos actes. Il est important de comprendre que comme dans le modèle économique, notre niveau d’estime de soi de départ définit le niveau d’ investissement que l’on peut faire. Il doit être en relation : si j’ai une bonne estime de soi, je peux prendre des risques plus grands car même en cas d’échec je pourrai faire face. Dans le cas contraire, mon investissement sera moindre car sinon le risque sera trop grand. Dans tous les cas, une bonne gestion de ce « capital » permet à chacun de grandir dans de bonnes conditions en renforçant son estime de soi, et en élevant sa capacité à prendre des risques justes.
Pour citer un exemple, j’ai accompagné un jour une jeune femme qui était très timide, avec une faible estime de soi dont elle souffrait vraiment. Les raisons dataient d’expériences mal vécues il y a de nombreuses années et nous avons commencé par faire tout le travail nécessaire à ce niveau. Toutefois, nous n’avons commencé à mesurer les bénéfices de ce travail qu’à partir du moment où nous sommes passées à la mise en mouvement, l’expérimentation d’abord minime , puis de plus en plus importante de nouveaux comportements qui ont nourris sa confiance, et du coup son estime de soi, qui à son tour lui a permis d’aller encore plus loin.
C’est magnifique de voir ainsi une personne commencer à se réaliser, se libérer d’un schéma limitant.
Vous avez dont bien compris le mécanisme, une première piste pour gagner en confiance est de se demander : quel est le plus petit acte que je peux poser aujourd’hui pour gagner en confiance? Aussi infime soit-il, il représente votre mise en mouvement. Il n’existe aucune situation dans laquelle vous ne pouvez strictement rien faire.
Je vous proposerai demain un outil pratique qui peut vous aider dans ce sens.
En attendant bonne journée et bonnes expérimentations !