Bonjour !
Aujourd’hui, nous allons parler de « positivisme ».
Si nous nous référons au système philosophique d’Auguste Comte, le positivisme repose sur deux affirmations : « Nous ne pouvons pas atteindre les choses en elles-mêmes » ; « c’est sur les phénomènes que nous pouvons porter des jugements ».
En pratique, cela revient à être inconditionnellement positif et constructif. Je m’explique .
Lorsque vous vivez une situation difficile, compliquée, confrontante etc… vous mettez en œuvre tout un ensemble processus internes complexes destinés à vous permettre de retrouver votre état « normal » de bien-être, votre équilibre (oui, je sais, les chemins que nous empruntons sont parfois surprenants, déconcertants même ! Et pourtant, c’est bien le but. Même la dépression). La première chose à faire est de prendre conscience des émotions présentes sans vouloir les étouffer à tout prix (on reparlera prochainement des émotions). Ensuite, comme nous l’avons vu il y a quelque temps , le fait de porter un jugement sur une situation s’accompagne souvent de croyances qui vous enferme parfois sur un blocage, alors que dans le positivisme vous laissez la porte ouverte à d’autres apprentissages sans pour autant nier la situation. Il ne s’agit pas de faire comme si vous n’étiez pas affecté mais d’orienter votre attention sur ce qu’il y a à apprendre ici, et en quoi cela peut vous permettre de grandir. Vous défocalisez du « problème » et du coup, vous en « faites » déjà moins un problème, à terme cela peu même devenir un appui pour progresser. Petite parenthèse, ce passage déterminant se retrouve dans la carrière de la plupart des plus grands sportifs : la manière dont ils ont transcendé une grande difficulté à un moment donné leur a permis ensuite d’accéder à un autre niveau bien supérieur. Si on fait un parallèle avec les arts martiaux, cela revient à prendre l’énergie présente et la réorienter. Quand vous vous trouvez en difficulté, c’est votre capacité à reconnaître ce que vous faites de bien (et même si cela paraît dérisoire, c’est le point de départ) et comment vous pouvez l’améliorer plutôt que de vous enfoncer vous-même.
Une petite histoire pour illustrer ce propos :
« Il y a bien longtemps se trouvait un fermier qui n’avait qu’un seul fils avec qui il travaillait dans sa ferme. Les travail était difficile mais il vivaient heureux et subvenaient convenablement à leurs besoins. Un jour, le fils eut un accident et se retrouva immobilisé pour un long moment. Tous les gens du village s ‘appitoyèrent sur le sort du pauvre fermier, disant qu’il ne pourrait jamais s’en sortir, que le malheur s’abattait sur sa famille… « peut-être… répondit simplement le fermier », se remettant au travail , partageant les tâches essentielles différemment, réflechissant à celles qu’il pouvait encore lui confier. Quelques temps plus tard, la guerre fut déclarée tous les jeunes du village
se trouvèrent enrolés au grand désespoir de leurs familles. « Quelle chance a eu le fermier, dirent les villageois. Son fils encore convalescent n’a pas pu partir et il a bien de la chance de l’avoir encore à ses côtés ». « peut-être… répondit le fermier ». La vie à la ferme se continua donc paisiblement, il découvrit peu à peu comment simpifier, optimiser ses tâches, s’améliorer, développa même de nouveaux outils dont la vente lui rapporta un supplément appréciable. Si bien qu’arriva un jour où son fils rétablit décida de se marier et de partir de la ferme. Il le bénit alors pour l’homme qu’il était devenu, fier de le voir faire sa vie. Les villageois lui dirent « mais ce n’est pas trop dur de te séparer de ton fils comme ça ? Il t’aidait quand même bien à la ferme, ça va être difficile, en plus tu n’est plus si jeune ! ». Je vous laisse imaginer ce qu’il répondit …
A bientôt pour la suite…