L’expérience subjective

Bonjour !
Je vous propose aujourd’hui, dans la continuité du thème de la semaine dernière « la vision du monde », d’analyser comment se structure votre expérience de la réalité.
Schématiquement, l’être humain perçoit le monde qui l’entoure au moyen de ses 5 sens: la vue, l’ouïe, le toucher, l’odeur et le goût. À partir de ces informations, il génère une représentation interne a laquelle il donne un sens, ce qui déclenche un état interne. Ces données sont analysées, évaluées au moyen de filtres (éducatifs, culturels, expérience personnelle…), critères, valeurs etc…il aboutit alors à une croyance à ce sujet. Il décide alors du comportement qu’il va adopter. Ce comportement va aussi conditionner la suite de son expérience puisque sa fonction est de lui permettre de vérifier concrètement les étapes précédentes ! Si ce type d’expérience se répète, ou si l’intensité est très forte, la croyance va s’ancrer et devenir une partie importante de la structure interne de la personne.
Comme vous vous en doutez, les conséquences d’expériences vécues comme positives sont excellentes, elles renforcent l’estime de soi , valident des ressources… dans le cas d’expériences vécues négativement, elle deviennent limitantes et difficiles à dépasser puisque largement inconscientes.
Un exemple très simple: Fabien se promène dans un parc. Il croise un chien . La vue de ce chien déclenche un malaise, le souvenir d’avoir été bousculé petit par un gros chien et la croyance qu’ils sont dangereux fait qu’il adopte ( involontairement ) une attitude associée à la peur, le chien le sent et réagit en commençant à aboyer. Le malaise grandit un peu plus et il s’agite en tentant de l’éloigner de lui.. à quoi le chien qui prend peur à son tour répond en devenant plus agressif… il en conclu que les chiens sont vraiment dangereux, la boucle est bouclée !
La bonne nouvelle ? Les croyances que nous identifions comme limitantes peuvent être revisitées, actualisées. Elles ont eu une bonne raison d’être là, on été utiles, maintenant il est peut-être temps de les mettre à jour afin qu’elles puissent devenir aidantes.
Les croyances limitantes sont parfois faciles à identifier « je me crois incapable de… », « on ne doit pas… », « je n’ai pas le droit de … », je ne mérite pas de … ».
Parfois, elles sont plus cachées et vous pouvez les identifier en vous demandant :
« qu’est-ce qui m’empêche de … », « que se passerait-il si …? », « de quoi ai-je peur ?, : « qu’est-ce que ça prouve ? », « qu’est-ce que ça veut dire pour moi ? »
Je vous proposerai demain un petit exercice en vue d’actualiser une croyance limitante. Profitez-en aujourd’hui pour en identifier une 😉

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